Samedi 14 décembre

Lecture: Esaïe 55; 2 Pierre 2

L’unité de l’Esprit pour l’édification de l’Eglise

C’est seulement après avoir pris position pratiquement sur le terrain biblique de l’Eglise que nous pourrons conserver l’unité de l’Esprit. Nous exerçons notre esprit, prenons la grâce du Seigneur et croissons à tous égards en celui qui est la Tête, Christ, jusqu’à ce que nous ayons tous le même sentiment, c’est-à-dire la pensée de Christ.

Comment pouvons-nous tous tenir le même langage ? Par le fait que le Seigneur parle en chacun de nous. Pierre dit dans sa première Epître : « Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu… afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié » (1 Pie. 4 :11).

D’une part, nous encourageons tous les saints à partager quelque chose dans les réunions, d’autre part un seul a le droit d’y parler : Jésus-Christ. Dans l’Epître aux Colossiens, Paul écrit : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Col. 4 :6). Que tous les saints, des plus jeunes aux plus âgés, s’exercent pour permettre au Seigneur de parler au travers d’eux. Renoncer à son opinion personnelle pour dire ce que le Seigneur veut dire réclame de l’exercice. Il faut pour cela beaucoup de salut, beaucoup de grâce. Tantôt nous avons besoin de salut, tantôt de grâce, tantôt de paix, tantôt de toutes les richesses de Christ. Voilà pourquoi nous devons expérimenter tous les aspects de l’Evangile et nous soumettre de plus en plus à son autorité. Pour notre salut quotidien et aussi pour l’édification de l’Eglise, nous avons besoin de tous les aspects de l’Evangile. De cette façon, nous croissons pour parvenir à l’état d’homme fait.