« Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes » (v. 24b). Quand nous étendons nos ailes pour voler, nous ne tenons pas plus de cinq minutes, nous avons mal aux épaules… Bien sûr, le Seigneur ne demande pas que nous soyons constamment en déplacement. Si nous nous déplaçons et combattons nuit et jour, nous serons épuisés. Je suis vraiment heureux que les quatre êtres vivants baissent aussi leurs ailes : « Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes » (v. 25). Nous ne voulons pas être complètement submergés. Apprenez aussi à vous reposer dans le Seigneur.
Encore mieux : en tout ce que vous faites pour le Seigneur, apprenez à demeurer dans son repos. Nous devons apprendre à servir le Seigneur en demeurant dans son repos. Tous les saints dans les Eglises doivent apprendre à se reposer ; nos ailes ne doivent pas toujours s’étendre, mais parfois aussi être baissées.
Que faites-vous quand vous êtes dans le repos ? Il n’est pas écrit : « Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes et s’endormaient au bruit d’une douce musique ». Il est écrit au contraire : « Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes. Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes » (v. 24b-25). Le meilleur repos, c’est de passer du temps avec le Seigneur afin d’entendre sa voix. Le Seigneur s’est retiré à l’écart sur la montagne pour passer du temps dans la communion avec le Père. A coup sûr, le Père lui a beaucoup parlé. C’est cette communion qui nous donne le repos.
Notre œuvre est spirituelle, elle n’est pas humaine. Nous n’avons pas de tranches de travail de huit heures ! Nous avons besoin de repos dans l’Eglise, mais il vient de notre communion avec le Seigneur. Vous avez besoin de passer du temps avec le Seigneur. Vous ne pouvez pas être actifs du matin au soir ; rappelez-vous que nous sommes toujours des êtres humains. Le Seigneur Jésus lui-même a passé du temps dans le repos avec le Père. C’est très important dans la vie de l’Eglise. Le Seigneur a préparé pour nous un repos de sabbat (Héb. 4:9), parce qu’il sait que nous en avons besoin. Il ne serait pas bon que nous n’ayons pas de repos.
L’étendue de ciel au-dessus des quatre êtres vivants est très importante. Ici dans l’Eglise, nous avons au-dessus de nous un ciel clair comme du cristal : « Et au-dessus des têtes de l’être vivant, il y avait la ressemblance d'une étendue, comme l'apparence d'un cristal terrible étendu sur leurs têtes, en haut » (Ez. 1:22, Darby). Pour nous, le ciel doit être transparent. Ce ciel est une séparation, et pourtant il est transparent. Nous sommes toujours dans les extrêmes : soit nous avons un mur épais et opaque, ou bien nous ôtons toute séparation. Evidemment, selon notre raison, nous pensons qu’une séparation invisible ne sert à rien. Nous n’avons pas réalisé que cette étendue de ciel est clairement une séparation, mais elle n’est pas destinée à nous empêcher de voir, bien au contraire. Elle signifie que personne n’est semblable à Dieu ; et pourtant Dieu veut que nous le contemplions. Elle est différente de nos séparations humaines qui sont opaques et qui mettent fin à toute relation. Celle-ci est transparente comme du cristal, tout comme la Nouvelle Jérusalem. Il y a donc bien dans l’Eglise une telle séparation par une étendue de ciel, mais elle est transparente, et nous voyons le Seigneur.