Éditions «Le Fleuve de vie»

La cour extérieure (le parvis)


L'autel d'airain

autel d'airain

Dans la cour extérieure, appelée aussi parvis, on trouvait deux objets d'airain : l'autel et la cuve.

L'autel était de forme carrée et mesurait environ 3 m 50 de large et 2 m de haut.

C'est sur cet autel qu'on offrait, par exemple, un agneau sans tache. Si quelqu'un avait péché, il devait entrer par la porte, apporter un agneau, poser sa main sur lui et confesser ses péchés. L'agneau était ensuite égorgé et mis sur l'autel (Lév. 4:33; 5:5).

Or, quand Jésus-Christ parut, Jean-Baptiste dit de lui :"Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean1:29).

Il était le véritable Agneau sans défaut et il se livra à la croix pour ôter nos péchés. L'autel d'airain était donc une figure de la croix, l'airain représentant le jugement de Dieu. Nous aurions tous dû être punis à cause de nos péchés, mais "le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui" (Es. 53:5). "Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie" (Es. 53:6-7).



La cuve d'airain

cuve d'airain

La cuve était en premier lieu utilisée pour la consécration des sacrificateurs (Lév. 8:6). Elle représente l'expérience initiale de la régénération et du renouvellement du Saint-Esprit (Tite 3:5).

Lorsque nous avons entendu la parole de l'Evangile, l'Esprit nous a lavés de nos souillures passées (1 Cor. 6:9-11). Chaque fois que les sacrificateurs voulaient entrer dans le sanctuaire, ils devaient d'abord se laver à la cuve. Ceci nous montre que, tous les jours, nous devons être lavés des souillures qui proviennent du monde et de notre nature déchue.

De plus, cette cuve était faite à partir de miroirs d'airain appartenant aux femmes qui s'assemblaient à l'entrée de la tente d'assignation (Ex. 38:8). Cette image souligne que, quand nous lisons la Bible, nous voyons notre visage naturel comme dans un miroir : "Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt comment il était" (Jacques 1:23-24).



les quatre couvertures

quatre couvertures

Le tabernacle était recouvert de quatre couvertures qui représentent différents aspects de Jésus-Christ. La couverture extérieure était une couverture de peaux de dauphins (Ex. 26:14). Elle n'avait rien d'attrayant et représente Christ qui "n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards... son aspect n'avait rien pour nous plaire" (Es. 53:2). Vu de l'extérieur, il n'était donc qu'un homme, mais en lui étaient cachés "tous les trésors de la sagesse et de la connaissance" (Col. 2:3).

Sous la couverture de peaux de dauphins se trouvait une couverture de peaux de béliers teintes en rouge (Ex. 26:14). Cette image nous rappelle que lorsque Isaac allait être sacrifié par Abraham, Dieu prépara un bélier pour qu'il soit offert à sa place (Gen. 22:13). Ce bélier représente Christ qui s'est rendu obéissant jusqu'à la mort de la croix et qui a versé son sang pour notre rédemption (Phil. 2:8).

Sous la couverture de peaux de béliers s'étendait une couverture de poil de chèvre (Ex. 26:7). Elle symbolise Christ qui a été fait péché pour nous : "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Cor. 5:21). En effet, quand quelqu'un du peuple avait commis un péché, il devait offrir en sacrifice "une chèvre, une femelle sans défaut" pour le péché qu'il avait commis (Lév. 4:27-28). De plus, les différentes parties de cette couverture de poil de chèvre étaient encore assemblées par des agrafes d'airain (Ex. 26:11), lequel évoque le jugment de Dieu. L'ensemble de cette couverture souligne ainsi que lorsque Jésus-Christ était à la croix, Dieu a rassemblé tous nos péchés sur lui. C'est là qu'il a été fait péché pour nous, bien qu'il n'ait jamais connu le péché. Il a été jugé à notre place! Notre coeur doit lui en être reconnaissant chaque jour!

Enfin, sous ce tapis était posée la magnifique couverture de quatre couleurs. Ces quatres couleurs représentent quatre merveilleux aspects de notre Seigneur :

- Le pourpre était la couleur des rois et de ceux à qui appartenait l'autorité la plus élevée. Or, notre Seigneur est le véritable Roi (Mat. 2:2), et même le Roi des rois (Apoc. 17:14).

- Le rouge (le cramoisi) est la couleur du sang et se réfère au Seigneur qui "est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup" (Marc 10:45). Il nous a servis jusqu'à verser son sang pour nous! Il est le véritable Serviteur. Lui seul pouvait être à la fois Roi et Serviteur. Dans le monde, les gens sont soit rois soit serviteurs, mais notre Seigneur est les deux à la fois.

- Le blanc (du fin lin retors) rappelle la pureté de son humanité et sa justice irréprochable. Même son juge terrestre, Pilate, a dû reconnaître : "Je ne trouve rien de coupable en cet homme... je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez" (Luc 23:4, 14).

- Le bleu est la couleur du ciel d'où est descendu le Fils de Dieu (Jean 6:58). En tant que Fils de Dieu, il est Dieu manifesté en chair (Jean 1:1, 14). Même Thomas a fini par reconnaître que Jésus-Christ était Dieu en déclarant : "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20:28).