Les sacrificateurs devaient sonner de la trompette, notamment lorsqu’un ennemi approchait. Il fallait alors sonner « avec éclat » (Nomb. 10 :9). Une armée innombrable allait envahir le pays. Le peuple ne devait pas se préparer à la combattre, mais plutôt reconnaître qu’il s’agissait « d’un ravage du Tout-Puissant » (1 :15). Mais Dieu donnait encore une dernière chance au peuple de revenir à lui de tout leur cœur (2 :12). Il était même prêt à « se repentir », non pas d’un péché quelconque, mais des maux qu’il avait décidé d’envoyer. Il était prêt à revenir sur sa décision et à envoyer la bénédiction (v. 13-14).
Les sacrificateurs devaient ensuite sonner de la trompette, mais cette fois sans éclat, pour publier un jeûne, une convocation solennelle de l’assemblée tout entière (v. 15-16). Veillons à ce que rien ne serve de prétexte pour négliger les réunions. Prions pour que le Seigneur épargne son peuple et ne le livre pas à l’opprobre (v. 17). Le Seigneur répond alors à nos supplications, il éloigne l’ennemi et le chasse vers une terre aride (v. 18-20). Il fait de grandes choses, nous donne la pluie en son temps (v. 21-23). Il remplace même les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam (v. 24-27). Le Seigneur avait anoncé qu’il répandrait son Esprit sur toute chair (v. 28-29). Il y a eu un premier accomplissement de cette prophétie le jour de la Pentecôte. Les prodiges dans les cieux et sur la terre précéderont le grand jour de la colère du Seigneur (v. 30-32). Aujourd’hui, nous pouvons expérimenter le salut complet en étant remplis du Saint-Esprit et en invoquant son nom (v. 32).