Sur l’ordre de l’Eternel, Jérémie doit acheter une ceinture de lin et la porter sur ses reins, pour représenter l’attachement de l’Eternel pour son peuple (v. 11). Puis, il doit faire un long voyage pour la cacher dans le creux d’un rocher, au bord de l’Euphrate, et revenir à Jérusalem. Longtemps après, il doit refaire le même voyage. Il trouve alors la ceinture abîmée : elle n’est plus bonne à rien. Bien que l’Eternel soit profondément attaché à son peuple, celui-ci n’est plus bon à rien et devra être déporté au bord de l’Euphrate, à Babylone, pour que son orgueil soit détruit (v. 9).
Jérémie doit ensuite dire au peuple que tous les vases seront remplis de vin ; ce qui signifie que tous les habitants de Jérusalem seront remplis d’ivresse (v. 13), non pas d’un vin de joie, mais d’étourdissement (Ps. 60 :5). Dieu n’aura pas pitié d’eux, mais ils seront brisés les uns contre les autres (Jér. 13 :14).
Toutefois, dans sa patience, Dieu est prêt à suspendre l’exécution de son jugement, si son peuple écoute sa voix, se repent et s’humilie (v. 15). Mais, si le peuple n’écoute pas, les ténèbres viendront, et Jérémie pleurera en secret, à cause de leur orgueil, et parce que le peuple sera emmené captif (v. 16-17). Un Ethiopien ne peut changer sa peau (v. 23), de même, nous ne pouvons pas nous changer nous-mêmes. Seul l’Esprit peut nous transformer en l’image du Fils, de gloire en gloire (2 Cor. 3 :16-18). Notre collaboration consiste à tourner notre cœur vers lui, de jour en jour, d’heure en heure, de situation en situation.