Dimanche 28 octobre

Lecture: Psaume 30

Dans toutes les Eglises, seul le Seigneur a le droit de s’asseoir sur le trône. Oui, il y a une autorité dans l’Eglise, mais elle n’est pas humaine. Nous devons tous apprendre à écouter le Seigneur et ne pas dire non plus : « Je n’obéis à personne. »

Le Seigneur a dit que l’homme est la tête de la femme ; est-ce tout ? N’y a-t-il personne de plus élevé que l’homme ? Qui est la tête dans votre famille ? Si tu dis : « Je suis la tête », je dois encore te demander : « Qui est ta tête ? » Le Seigneur doit être la Tête de l’Eglise en réalité. Il est merveilleux que les quatre êtres vivants aient une tête au-dessus d’eux : le trône du Seigneur.

Un trône céleste et une figure d’homme

Ce trône ressemble à un saphir, une pierre d’une couleur bleue comme le ciel. C’est un trône céleste – ne pensez pas même une seconde à vous y asseoir ! N’essayez pas, personne n’est qualifié, excepté le Christ monté en ascension. C’est un trône céleste et personne ne peut monter si haut. « Sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut » (v. 26). Sur ce trône est assis un homme ! Ne sous-estimons pas cette humanité, l’humanité parfaite de Jésus, cette offrande de fleur de farine, mêlée à de l’huile, salée et offerte avec de l’encens. Dans la famille ou dans le service dans l’Eglise, si nous n’avons pas appris à nous réjouir de l’humanité du Seigneur, si notre humanité n’est pas transformée, nous aurons toujours des problèmes.

Notre humanité est corrompue par la chair ; c’est pourquoi il y a la croix. Le vieil homme a été crucifié avec Christ, dit la Parole (Rom. 6 :6) ; le croyez-vous ? Ceux qui ont été baptisés l’ont été dans la mort de Christ, pas seulement dans l’eau. Nous devons le savoir et le croire. Si nous n’avions pas été baptisés dans sa mort, comment notre chair pourrait-elle être traitée ? Il nous faut le savoir et le croire ! Si je vis dans ma chair jour après jour, nous allons alors nous disputer constamment ! Si tu vis ta propre humanité et moi la mienne, nous n’aurons pas les roues des chérubins dans l’Eglise, mais autre chose va commencer à entrer en mouvement !

Nous avons donc besoin de voir cette vision du trône et de cette figure d’homme placée dessus, et elle n’a rien à voir avec l’homme déchu : « Je vis encore comme de l'airain poli (ou de l’électrum), comme du feu, au-dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu'en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu'en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné » (Ez. 1:27). Pourquoi du feu ? Parce que nous en avons encore besoin aujourd’hui dans l’Eglise. Le Seigneur doit brûler tout ce qui ne lui correspond pas. Et il y a encore beaucoup de choses à brûler en moi. Si nous voyons cette figure d’homme sur le trône, nous serons comme Esaïe (Es. 6) ; le feu du Seigneur doit nous purifier et nous sanctifier. C’est nécessaire. Si vous ne voulez pas de feu, si vous faites seulement ce qui vous plaît, vous allez vous envoler loin, seuls dans votre propre direction.