Mardi 20 novembre

Lecture: Psaume 53

L’unité pour le déplacement de Dieu

Mais cette unité, comme le Seigneur nous l’a montré dans Ezéchiel 1, n’est pas juste là pour que nous soyons simplement un. Ce sont des ailes qui s’étendent pour le déplacement de Dieu ; elles touchent l’étendue du ciel au-dessus des quatre êtres vivants. Ce ne sont ni un grand apôtre ni quelques frères qui prennent des décisions concernant nos déplacements, c’est le trône de Dieu qui nous dirige. Nous cherchons tous la voix et la volonté du Seigneur. Disons au Seigneur : « Maintenant, parle-nous ! » Et alors lorsque nous nous déplaçons, nous entendons la voix du Tout-Puissant. Ce n’est pas la voix de Paul, de Pierre ou d’un pasteur, c’est la voix du Tout-Puissant, qui vient du trône.

Qui a dit dans l’Eglise à Antioche : « Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés » (Actes 13:2) ? D’où venait cette voix ? Etait-ce celle des anciens ? Ont-ils discuté : « Nous sommes trop faibles, nous ne pouvons pas rester tout seuls à Antioche. Que devons-nous faire ? Nous avons deux frères forts ici, Paul et Barnabas. Organisons donc un mouvement. » Non, c’était l’œuvre du Saint-Esprit.

Mais il nous faut avoir des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit, sinon après six mois ou une année nous serons toujours assis là, occupés à prier parce que nous n’entendons rien. Ce n’est pas normal. Il nous faut en tout temps être prêts à entendre ce que dit l’Esprit : « Mettez-moi à part… Allez ! » Il faut que ce fardeau soit dans notre cœur.

Seulement, je dois avoir dans mon cœur cette prière : « Seigneur, il faut que ton œuvre avance, il faut que tu gagnes plus de frères et sœurs pour ton œuvre. » Paul avait un tel fardeau pour tout le peuple de Dieu ; il aurait même préféré porter lui-même leur jugement, afin qu’ils soient sauvés (Rom. 9:1-3) ! Si le Seigneur nous a montré une telle vision maintenant, ce n’est pas seulement pour notre plaisir. Bien sûr, nous nous en réjouissons, mais nous prions aussi : « Seigneur, amène encore plus de frères et sœurs ! Nous sommes pour ton témoignage, pour l’édification de l’Eglise. » Considérez cette merveilleuse unité devant le Seigneur. Ne vous contentez pas d’attendre le thème de la prochaine conférence.