Nous pouvons expérimenter les bontés du Seigneur en toute situation, même dans les épreuves. C’est ainsi qu’elles nous deviendront utiles. En lui, nous pouvons ainsi trouver une pleine satisfaction, alors qu’extérieurement la situation peut n’être qu’un sujet de plainte et d’insatisfaction. C’est le témoignage de David.
Mais cela ne veut pas dire que nous soyons débarrassés de notre ennemi, le diable. Celui-ci est toujours à l’œuvre et « complote » (v. 3), c’est-à-dire qu’il prépare dans le secret un plan pour nous nuire, et plus encore, pour nous empêcher d’entrer dans le royaume de Dieu. Cela peut se faire au travers de la « langue » (v. 4) d’une personne de notre entourage, mais aussi par notre propre langue : « pour tirer en cachette sur l’innocent, ils tirent sur lui à l’improviste, et n’ont aucune crainte » (v. 5). En Christ nos péchés ont été effacés et nous sommes « innocents ». Ne croyons pas que l’œuvre de l’ennemi soit si visible. Au moment où nous ne nous y attendons pas, arrive un trait enflammé du malin, une parole qui nous offense, une mauvaise pensée, une tentation. Ne soyons pas naïfs et ne pensons pas que les attaques de l’ennemi n’ont pas été préparées dans tous les détails. Il s’agit de véritables complots ! Que pouvons-nous faire ? Trembler et se laisser paralyser par la crainte ferait le jeu de l’ennemi. Non, à l’image de David nous pouvons crier au Seigneur. Ne nous a-t-il pas montré le chemin de la prière dans Matthieu 6 ? « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (v. 13a). En priant ainsi, nous reconnaissons que nous sommes dépendants de notre Père céleste.