J'espère qu'après ces quelques réunions, ces versets seront profondément inscrits dans nos cœurs : Christ en vous, l'espérance de la gloire. C'est le mystère caché de toute éternité en Dieu, le mystère pleinement révélé dans cette Epître. Il ne suffit pas que Christ soit simplement présent en nous – ce que nous apprenons à apprécier – mais il doit être notre vie. Si Christ est notre vie, cela signifie qu'il doit être tout pour nous. C'est pourquoi dans Philippiens, Paul dit : « Pour moi, vivre c’est Christ » (Phil. 1:21). Tout ce qu'il faisait était Christ ; quand il parlait, c'était Christ qui parlait en lui. Pour Paul, Christ n'était pas seulement un Sauveur, il était sa vie. En toutes choses, il vivait par lui. C'est un exercice.
Revenons au chapitre 1 de l’Epître aux Colossiens. Au verset 24, il semble que Dieu utilise Paul pour compléter ce qui manque à l'œuvre de Dieu. C'est le mystère caché de toute éternité en Dieu, et révélé maintenant aux saints : « Le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire » (v. 26-27). Dieu ne nous a pas donné seulement un Sauveur, mais un Christ si riche qu’il faut l'éternité pour apprendre à le connaître. Pensez-vous vraiment pouvoir achever une telle exploration ? Il n’est pas possible que vous soyez déjà satisfaits de ce que vous avez, non parce que Christ ne satisfait pas, mais parce qu'il est si riche. Il y aura toujours plus à découvrir ! Et pourtant, il semble parfois que nous ne sommes pas déterminés à le connaître. Paul le connaissait, mais il avait conscience qu'il y avait encore beaucoup à découvrir. Pendant huit ans, nous avons eu de la communion à propos des Psaumes ; à quel point avons-nous maintenant réalisé que les Psaumes révèlent Christ.
Quand j'étais jeune, je voulais découvrir des doctrines, j'étais avide de connaissance, je consultais des livres ; aujourd'hui, je n'ai plus de goût que pour le Christ vivant, dans la Bible. Rien d'autre ne vaut la peine d’être recherché. Le mystère de Dieu dont Paul parle dans le premier chapitre de Colossiens, ce n'est pas Christ dans les cieux, mais Christ en vous ! Ce n'est pas un Christ lointain que vous verrez un jour, quand vous serez morts, dans les cieux ; bien au contraire, ce Christ vit en vous. C'est le plus grand mystère de tout l'univers. Qu'y a-t-il de plus important que cela ? Dieu a voulu que ce Christ soit la vie pour nous ; mais il faut que nous collaborions et que nous le cherchions, quoiqu’il soit si proche. Si vous ne vous préoccupez pas de cela, il se peut que vous passiez votre vie entière sans vous occuper de lui un seul instant. Avons-nous vraiment des oreilles qui entendent sa voix ?
Malheureusement, notre être naturel est opposé à Christ. Ainsi, même s'il vit en vous, parfois vous ne le sentez pas, vous ne l'entendez pas. C'est pour cette raison que Paul a appelé notre corps un corps de mort. Alors même que Christ est en vous, vous ne le sentez pas, sauf si vous avez l’attitude de le chercher et que vous avez pris cette décision : « Seigneur, je veux te connaître. » Jésus a dû dire aux Juifs qu'ils avaient beau sonder les Ecritures, ils ne voulaient pourtant pas venir à lui. Vous pouvez sonder tout ce que vous voulez dans les Ecritures, et pourtant vous n'avez pas la vie, si vous ne vous tournez pas vers le Christ qui vit en vous dans votre vie quotidienne. La vie n'est pas la lettre écrite sur du papier, mais la Personne vivante de Christ. Le mystère de Dieu, ce n'est pas la lettre, c'est Chrisl en vous. 7