Lundi 11 mars

Lecture: Psaumes 132:15-18

"Je bénirai sa nourriture, je rassasierai de pain ses indigents" (v. 15). Quelqu'un m'a demandé: "Comment fais-tu pour savoir tout cela? Où as-tu étudié la théologie?" Je lui ai répondu que je n'avais pas étudié la théologie ni même suivi les cours d'une école biblique. En fait, d'où savons-nous tout cela sur les Psaumes? Le verset 15 du Psaume 132 nous le dit: de lui, du Seigneur! Pour beaucoup de gens, cela paraît impossible de recevoir quelque chose directement de Dieu, sans avoir passé par une faculté de théologie. Dans un tel lieu, tu vas trouver de la connaissance, mais pas de la nourriture. Ici, nous recevons une merveilleuse nourriture, bénie par Dieu. Nous avons un pain vivant, le pain du ciel (Jean 6). Nous ne faisons pas de la théologie; comment veux-tu étudier Dieu? Tu peux étudier l'anatomie; mais à quoi ressemble Dieu? "Je revêtirai de salut ses sacrificateurs, et ses fidèles pousseront des cris de joie" (v. 16). Nous avons revêtu Christ, notre justice. Tous ceux qui ont été baptisés en Christ ont revêtu Christ! A l'extérieur, nous avons un vêtement merveilleux, un vêtement de salut, de justice, de sainteté, et à l'intérieur nous sommes rassasiés d'un pain et d'une nourriture bénie. Nous avons une nourriture spirituelle si bonne à manger. Cela nous vient de lui. Et pour quelle raison? Parce que nous bâtissons sa maison.

"J'y habiterai, je bénirai, je rassasierai, je revêtirai, j'élèverai...": toutes ces expressions sont la confirmation du Seigneur! Si nous disons que nous sommes la maison de Dieu et qu'il n'y a rien à manger, cela veut dire que notre Dieu est très pauvre... Ce n'est pas possible! C’est dans sa maison qu’il peut y avoir une telle louange: "Je revêtirai de salut ses sacrificateurs, et ses fidèles pousseront des cris de joie" (v. 16). Et pourtant, je dois recevoir sans cesse la confirmation du Seigneur, dans tout ce que je fais.

"Là j'élèverai la puissance (ou: je ferai germer la corne) de David, je préparerai une lampe à mon oint" (v. 17). Nous touchons à la manifestation de la puissance de Dieu, pour son royaume, pour la domination sur l'ennemi, comme au temps de David. Nous n'avons pas besoin de craindre. Il y a tellement de lumière dans la vie de l'Eglise; et cela parce que l'Eglise est un chandelier. Parfois, je me demande comment il se fait que le Seigneur nous ait tellement montré; ce n'est certainement pas parce que nous sommes tellement intelligents. Pierre était un pêcheur, André, Nathanaël, Thomas, Matthieu, n'étaient pas des hommes particulièrement instruits. Matthieu n'avait affaire qu'avec l'argent. Comment ces hommes ont-ils eu une telle révélation des choses célestes? Dans l'Eglise, il y a la lumière de la vie: "En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes" (Jean 1:4). Nous n'avons pas ici une connaissance acquise par la théologie, mais une vision venant de la lumière de la vie. Plus nous recevons de vie, plus nous avons de lumière; plus la vie croît en nous, plus nous sommes dans la lumière. Cette lumière est le Seigneur lui-même. "Je revêtirai de honte ses ennemis, et sur lui brillera (ou: fleurira) sa couronne" (Ps. 132:18). Les ennemis reçoivent aussi un vêtement, mais pas le même que le nôtre! Chaque jour, quand nous sommes revêtus de Christ, notre justice, nous expérimentons son salut. Tous les sacrificateurs doivent être habillés ainsi! Tout ce que Dieu nous donne est vivant: la corne pousse et la couronne fleurit (traduction littérale). Notre force n'est pas une force humaine. Elle nous vient de l'Esprit de vie. Et notre couronne fleurit; cette expression de la vie n'est-elle pas belle à voir, quand tout fleurit, devient vert et pousse? Dans l'œuvre de Dieu, tout est vivant. Même l'autorité est une affaire de vie. Elle ne doit pas s'exercer par la force. Dieu doit être lui-même ton autorité. Combien la vie de l'Eglise est belle! C'est le Seigneur, l'Esprit de vie, qui règne dans tous les saints.