Samedi 27 avril

Lecture: Psaumes 142:1-4

Nous devons apprendre à prier comme David lorsqu’il se trouvait dans la caverne (Ps. 142:1). Quand vous êtes comme lui dans la fosse, vous ne pouvez plus aller nulle part. Vous êtes vraiment dans une impasse. Quand vous remarquez que l'ennemi a été si puissant, qu'il n'y avait pas seulement Og, mais une armée entière, que pouvez-vous faire pour vous échapper? Nous devons crier à Dieu, du plus profond de notre être. Parfois, quand les choses vont bien pour nous, nous ne prions qu'avec un investissement superficiel. Mais si nous avons des problèmes, nous sommes bien plus impliqués et nous crions, avec l'estomac noué, du plus profond de notre être: " De ma voix je crie à l'Éternel, de ma voix j'implore l'Éternel. Je répands ma plainte devant lui, je lui raconte ma détresse " (v. 2-3). Ce n'est plus seulement une prière, c'est un cri, une plainte. Nous ne cessons pas pour autant de louer le Seigneur, mais il y a aussi un temps pour crier et nous plaindre. Si votre plainte concerne les intérêts du Seigneur, et pas seulement vos problèmes liés à votre nature déchue, si vous criez parce que l'ennemi vous envoie des problèmes pour vous détourner de l'œuvre de Dieu, alors vous aurez l'expérience du Psaume 142. Dans la Bible, il n'y a pas que le Cantique des cantiques ou les Cantiques des degrés, mais il y a aussi des cantiques de plaintes, des complaintes, des lamentations! Dans notre marche avec le Seigneur et dans notre combat, nous devons apprendre à louer le Seigneur, mais nous nous plaignons aussi beaucoup: Seigneur, veux-tu bâtir ton Eglise, oui ou non? Pourquoi laisses-tu les hommes détruire ton Eglise à tellement d'endroits?  " Sur la route où je marche ils m'ont tendu un piège " (v. 4b). C'était l'expérience en particulier de Paul: des Juifs, de faux frères, le suivaient partout, de ville en ville, pour tenter de le tuer. Satan essaie de faire la même chose aujourd'hui, de différentes manières.