A la fin du livre de l’Apocalypse, la chose la plus précieuse qui nous est montrée est la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem. Si vous n’en voulez pas, alors que voulez-vous d’autre? Les toutes dernières pages de la Bible nous montrent la ville de notre Dieu!
Jérusalem n’est pas dissociable du bon pays. Soit vous prenez le bon pays dans son ensemble, soit vous ne recevrez aucun héritage. Si vous voulez bien du bon pays mais que vous refusez Jérusalem, vous finirez par ne rien avoir du tout. Que voulez-vous donc? Si vous refusez la ville sainte de Jérusalem, alors ce qui devait être pour vous le bon pays se changera en désert. En effet, à l’époque de Nebucadnetsar, Israël a finalement perdu sa qualité de nation et a été dispersé. Alors qu’ils possédaient auparavant le bon pays, ils sont devenus un peuple sans pays. Personne ne devrait dire qu’il veut le Seigneur sans la Nouvelle Jérusalem – dont la réalité est l’Eglise, aujourd’hui – sinon vous finirez par ne plus rien avoir du tout. Si vous lisez la Bible jusqu’à son dernier chapitre mais que vous n’avez pas la réalité de Jérusalem, que possédez-vous?
Sans la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, non seulement vous-mêmes n’avez plus d’héritage, mais que reste-t-il à Dieu? Si l’Agneau, l’Epoux, est là, mais qu’il n’y a pas d’Epouse, est-ce une bonne chose? Prenons l’exemple d’un jeune frère célibataire qui projette de se marier; imaginons que la date du mariage soit fixée et proche, mais qu’il n’ait pas encore d’épouse… Quelle situation absurde! La fin de la Bible nous présente l’Epoux; l’absence de l’Epouse au moment des noces serait vraiment embarrassante. L’Agneau serait-il heureux ? Si l’ange avait dit à Jean: "Viens, et je te montrerai l’Epouse", mais qu’il ne lui ait rien montré du tout, Jean n’aurait-il pas demandé: "Où donc est l’Epouse"? Si l’ange avait dû lui répondre: "En fait, il n’y a pas d’Epouse", cela n’aurait pas été très glorieux… Supposez que le festin des noces soit venu (Apoc. 19:7-9), que tout le monde se réjouisse d’assister au mariage, que tous aient les yeux fixés sur l’Epoux… mais qu’aucune Epouse ne soit présente! Nous aimons tous assister à des mariages. Qui est le centre de la fête, qui regarde-t-on le plus: le marié ou la mariée? Il me semble que même si on admire aussi le marié, c’est surtout la mariée qu’on veut voir! Même l’époux attend la mariée avec impatience. Qu’adviendrait-il si elle s’enfuyait alors que tout le monde est en train de l’attendre? C’est la raison pour laquelle nous portons autant d’attention à l’Eglise.