Jeudi 07 novembre

Lecture: Ephésiens 5

Nous réjouir d’une communion profonde, douce et intime avec notre Père à sa table

Reconsidérez toutes les dimensions de la porte, non pour les comprendre intellectuellement, mais pour les voir en esprit, et entrer dans la maison ! Car le point essentiel ici, c’est notre relation profonde et intime avec notre merveilleux Seigneur.

Le service à l'autel des parfums parle à coup sûr de notre service dans la prière ; nous offrons là de l'encens qui doit monter devant le Père pour sa satisfaction. Mais ce n’est pas tout ! Puisque c’est une table, c’est aussi l’image d’une merveilleuse communion que nous avons avec lui. Quand vous priez, que faites-vous ? Avez-vous vraiment de la communion avec le Seigneur ? Souvent nous prions ainsi : « Seigneur, il y a ici un problème ; à tel endroit, il y a tant de difficultés. S’il te plaît, aide ce frère et aide cette sœur. Et puis je cherche aussi un travail ; aide-moi à en trouver un bon. Je te remets mon avenir. Nous te prions aussi pour les frères qui partageront à la réunion, pour qu'ils préparent de la bonne nourriture afin que nous ayons à manger. Fortifie tous les saints, surtout tel frère qui est malade. Et je voudrais aussi me marier, prépare s’il te plaît un bon conjoint pour moi », et encore beaucoup d’autres choses. Malheureusement, nous venons souvent uniquement pour parler au Seigneur de nos besoins. Ce n'est pas mauvais ! Mais cet autel dans la maison est aussi une table devant l'Eternel, parce qu'il veut y célébrer un festin avec nous : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apoc. 3:20). C’est une bonne chose que de prier ! Mais nous voulons aussi faire de la prière un tel souper avec le Seigneur. Trop souvent, nous prions sans avoir réellement de communion avec le Seigneur.

Il est vrai que d’une part, l’autel nous parle de la prière, mais il représente aussi une grande réjouissance, pas seulement une exposition de plaintes et de supplications. Quand nous venons au Seigneur, nous devrions avant tout partager avec lui un festin spirituel : « Seigneur, j’aimerais me réjouir avec toi à ta table ! Père, ayons de la communion ensemble ». Si nous nous approchons chaque jour du Père, que ce soit pour jouir d’une douce et merveilleuse communion avec lui ! Jean était un apôtre très âgé, quand il a écrit : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1:3). Nous voulons entrer dans cette communion.

D'une part, nous avons aussi une réunion de prière pour prier pour toutes sortes de fardeaux, pour le Nord, le Sud, l’Ouest, l'Est, mais d'autre part, nous voulons nous approcher de la table devant l'Eternel, afin de nous réjouir de la communion avec lui. Une telle image nous parle plus que beaucoup de mots !