Dans l’Apocalypse, le fer représente la domination du Seigneur (Apoc. 12 :5 ; 19 :15). Chacun de nous doit apprendre à respecter l’autorité de Dieu et à expérimenter Christ comme Tête de l’Eglise.
L’airain est une image du jugement dans la maison de Dieu. Toute injustice, tout ce qui est de la chair et du péché, doit être jugé dans l’Eglise. Autrefois, on utilisait de l’airain poli comme miroir. Plus on se regarde dans un miroir, plus on reconnaît son véritable état. Alors il n’y a que le jugement de Dieu qui puisse nous sauver : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? » (1 Pie. 4 :17). Si Dieu ne tolère ni la chair ni le péché dans son royaume, c’est-à-dire dans l’Eglise, cela ne signifie pas qu’on n’y trouve pas d’amour. Mais sans fer et sans airain, le bon pays serait livré à l’ennemi. Dans le livre de l’Apocalypse, il est dit : « ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force » (Apoc. 1 :15-16 ; cf. 2 :18). Le Seigneur désire obtenir une Eglise glorieuse, sainte et pure, sans tache, ni ride ; c’est pourquoi il juge déjà maintenant tout ce qui n’est pas saint en elle (Eph. 5 :27).
Il n’est pas agréable de devoir juger dans la vie de l’Eglise, c’est certain. Mais si nous n’apprenons pas à le faire, la chose qui n’a pas été jugée va corrompre la vie de l’Eglise et nous priver de la jouissance du bon pays. Ce que Dieu condamne dans sa Parole, nous n’avons pas à le couvrir par amour, mais nous devons le juger nous aussi. Cependant, ce jugement doit être selon le Seigneur.
Paul a jugé un frère à Corinthe, qui avait commis un grand péché et qui ne s’était pas repenti. Un tel jugement d’airain sert non seulement à protéger l’Eglise, mais aussi à nous avertir et à nous sauver tous. La méchanceté, l’impureté, l’immoralité, l’iniquité, l’idolâtrie et l’adultère doivent être jugés dans l’Eglise.
L’Eglise est aussi une armée ; et comme telle, elle doit avoir un armement. Partout où l’Eglise est édifiée, elle mène aussi un combat spirituel contre l’ennemi. Plus l’édification a progressé, moins il y a de brèches pour l’ennemi dans les murailles. Et s’il fait malgré tout irruption, il est immédiatement jugé.
Il est impossible de gagner le fer et l’airain sans effort. Peut-être que les fruits des champs se laissent encore récolter assez facilement, mais l’airain doit être extrait à grand-peine de la montagne. Mais cet effort n’est pas en vain, car il en va du témoignage de Dieu et de son règne.