Mercredi 05 février

Lecture: Proverbes 3

Nous prenons possession de notre héritage avec les saints

Personne ne peut saisir seul ce grand héritage, toutes les richesses de Christ. Voilà pourquoi les frères et sœurs sont si importants pour nous tous : « … afin que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Eph. 3 :18-19).

Ces dernières années, le Seigneur nous a révélé les richesses insondables de Christ, afin que les Eglises soient remplies de ces richesses et deviennent la plénitude de Dieu, « la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Eph. 1 :23). Dieu désire remplir chacun de lui-même, afin que la gloire lui revienne dans l’Eglise. Quand l’Eglise est pauvre, c’est une honte. Mais c’est une gloire pour le Père quand elle est riche de Dieu.

Gardons-nous d’être détournés de ce grand but par des détails. Et quand quelqu’un cause des difficultés à l’Eglise, cela non plus ne devrait pas nous arrêter, mais nous laissons notre Dieu juste exécuter son jugement, afin que l’Eglise puisse se réjouir en paix de son héritage et que Dieu soit glorifié.

Considérons encore une fois quelques versets du Psaume 16 : « Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées : je ne répandrai pas leurs libations de sang, et je ne prendrai pas leurs noms sur mes lèvres » (v. 4 Darby). Quiconque méprise Dieu en tant que son héritage et recherche d’autres choses éprouvera beaucoup de peine. Tenons-nous éloignés d’une telle personne et réjouissons-nous de notre héritage ! « Je bénis l’Eternel, mon conseiller » (v. 7). Celui qui possède peu n’a pas besoin de conseil. Mais cet héritage céleste est si grand, si glorieux, que nous avons besoin de conseil. Cependant, gardons-nous de chercher conseil auprès des hommes, car il s’agit d’un patrimoine céleste. Dieu en Personne veut nous conseiller.

Notre conseiller céleste est à notre disposition en tout temps : « … la nuit même mon cœur m’exhorte » (v. 7). Même quand tu dors, le Seigneur te parle ! Aie-le donc constamment sous les yeux, en toute circonstance !

« J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux ; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité » (v. 8-9). Fais-lui entièrement confiance ! Ne dis pas qu’il ne te répond pas ! Il répond, aussi vrai qu’il est apparu à Abraham et lui a répondu. Il est un Dieu vivant. Il a aussi répondu à Moïse, à Samuel, à Elie, à Esaïe et à Daniel, et il te répondra à toi aussi.

« Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption » (v. 10). Cette promesse a été accomplie en notre Seigneur Jésus-Christ. Et parce que nous comptons sur son retour proche, nous avons l’espoir de ne pas voir, nous non plus, la corruption.

« Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (v. 11). Parce que notre héritage est si grand, il est important que chacun de nous passe du temps tous les jours devant lui, c’est-à-dire dans la présence du Seigneur, et que chacun s’exerce à l’avoir constamment sous les yeux.

« Les saints qui sont dans le pays, les hommes pieux sont l’objet de toute mon affection » (v. 3). Qu’il est bon que les saints soient dans le pays, car nous avons besoin d’eux pour nous réjouir de notre héritage. Exerçons-nous aussi à voir les saints comme des personnes glorieuses. Quiconque s’est dépouillé du vieil homme et a revêtu Christ est glorieux.