Ne sous-estimons pas l’invocation. J’invoque très souvent mon Père : « Père ! Abba ! Père ! Cher Père ! » J’invoque le Père avec l’Esprit. Romains 8, aussi bien que Galates 4, parle de cette invocation commune. D’une part, nous invoquons peut-être parce que nous nous trouvons dans la détresse, d’autre part nous l’appelons « Abba ! Père ! », parce que nous aimons notre Père et désirons avoir une communion personnelle et pleine de douceur avec lui. J’invoque le Seigneur Jésus pour jouir de ses richesses et pour expérimenter son salut : « Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rom. 10 :12-13). Cette expérience aussi est précieuse. Mais quand je m’approche de mon Père, ce n’est pas pour rechercher le salut, ni pour lui demander quelque chose ; je viens à lui parce que je l’aime et que je veux me réjouir de sa présence. Ce goût-là est un peu différent. Le fait que Paul mentionne deux fois l’Esprit en nous qui invoque le Père, montre clairement combien cela est important.
Je vous encourage à invoquer le Père, pour expérimenter cette communion riche, douce et intime, pleine d’amour, comme celle du Seigneur Jésus avec son Père céleste. Le Père atteste : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » (Mat. 17 :5b), et le Fils fait toujours ce qui est agréable au Père, parce qu’il l’aime (Jean 8 :29). L’Esprit désire nous conduire dans cette relation d’amour. Il n’est pas toujours nécessaire de formuler de longues prières ; parfois il suffit d’appeler « Abba ! Père ! » Laissons donc l’Esprit nous conduire dans cette expérience.
En tant que fleuve d’eau de la vie, cet Esprit fera en sorte que nous parvenions au but. C’est Dieu qui nous le garantit. Nous vivons aujourd’hui dans l’âge de l’Esprit, il nous faut donc prêter une grande attention à cet Esprit.