Mardi 18 mars

Lecture: Matthieu 13

La grâce de la vie

Dans 1 Pierre 3 :7, nous lisons : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. »

Nous sommes héritiers de la grâce de la vie, et cette grâce doit être appliquée dans notre vie quotidienne. Or, rien n’est plus pratique que la vie de couple, elle est même plus pratique que notre vie commune dans l’Eglise, car les époux se côtoient tous les jours. La grâce de la vie, abondante et disponible, nous est donnée pour cela.

« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité… Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1 :14a, 16).

Permettez-moi à présent d’adresser quelques mots à tous les couples dans l’Eglise : Notre couple est très important, tant en ce qui concerne l’héritage qu’en ce qui touche à l’édification de l’Eglise. Si vous n’arrivez pas à vous entendre dans votre couple, j’ai bien peur que vous ayez aussi des difficultés à être édifiés avec les frères et sœurs. Veillez donc à gagner le Seigneur comme la grâce de la vie. Notre vie de couple nous offre de nombreuses occasions de prendre la grâce. Vous les sœurs, vous avez besoin de beaucoup de grâce pour vous soumettre. Prenez la grâce pour être soumises à votre mari, même quand vous pensez que vous avez raison et qu’il a tort. D’autre part, les frères doivent aimer leur femme, l’honorer et la soutenir. Cela non plus n’est pas facile et demande beaucoup de grâce de la part du Seigneur. Obtenons donc ce témoignage dans nos familles, à savoir que nous héritons ensemble de la grâce de la vie. De cette façon, les conjoints pourront être édifiés l’un avec l’autre en Christ, en parfaite harmonie, et rien ne fera obstacle à leurs prières communes. Dans la vie de couple, nous pouvons déjà gagner une grande partie de cet héritage. Tandis que nous prenons possession de notre héritage spirituel aujourd’hui, le Seigneur nous entraîne en vue des tâches que nous devrons assumer plus tard, quand il s’agira d’hériter les nations. Car comment recevrions-nous un jour l’héritage matériel, où nous serons censés régner sur les nations, si nous ne sommes pas disposés aujourd’hui, dans notre petite sphère, à prendre la grâce pour régner sur notre moi par notre Seigneur ? Si le mari manque tellement de maîtrise qu’il ne peut parler calmement d’un certain sujet avec sa femme, ou si la femme ne veut pas se soumettre, comment pourrions-nous prendre possession de notre héritage lors de son retour ?

Il est bon que les sœurs se couvrent la tête, exprimant ainsi le fait qu’elles se soumettent à leur mari, pour l’amour de Christ. Les maris, quant à eux, doivent vivre avec cette conscience qu’ils ne sont pas la tête eux-mêmes, mais que Christ est la Tête, qu’ils ne font que représenter.

Frères et sœurs, la vie de famille est, en plus de la vie de l’Eglise, le meilleur endroit pour se laisser préparer pratiquement pour le retour du Seigneur. Celui qui a appris à expérimenter Christ comme la Tête à la maison, peut aussi servir dans la vie de l’Eglise en harmonie avec les frères et sœurs, et se soumettre à Christ en tant que la Tête. Que le Seigneur nous fasse la grâce d’être conscients, dans notre vie de famille également, que nous sommes des héritiers.