Jeudi 27 mars

Lecture: Matthieu 22

« Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même » (Gal. 6 :3). Nous ne sommes rien. Qu’avons-nous que nous n’ayons reçu du Seigneur ? Celui qui se glorifie se trompe lui-même. « Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui ; car chacun portera sa propre charge » (v. 4-5). N’examine pas les autres, mais examine-toi toi-même.

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (v. 7). Il y a tant d’éléments trompeurs. Voilà pourquoi Paul nous met tout le temps en garde contre ces éléments. Gardons-nous d’être naïfs dans la vie de l’Eglise, ne nous laissons pas emporter à tout vent de doctrine. Que des tempêtes arrivent, nous ne le savons que trop. A l’intérieur de la maison cependant, dans l’Eglise, nous trouvons un abri ; nous jouissons du repos et de la paix, et nous pouvons suivre la règle de la nouvelle création.

Les jeunes frères et sœurs doivent écouter les plus anciens. L’expérience des frères et sœurs plus âgés est très précieuse. La connaissance intellectuelle ne suffit pas !

« Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » (v. 9-10). Quand nous pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi, le Seigneur nous récompense et nous moissonnons ! Nous avons une magnifique occasion de semer aujourd’hui et nous moissonnerons au temps convenable.

« Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ…Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde… Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus » (v. 12, 14, 17). Paul avait si souvent expérimenté la croix qu’on pouvait en voir les marques sur son corps, à la fin de sa vie.

« Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle et sur l’Israël de Dieu » (v. 16). Nous aussi, en fin de compte, nous deviendrons l’Israël de Dieu. Dieu est non seulement le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais il est aussi le Dieu d’Israël. Israël appartient à Dieu. Puissions-nous tous prendre goût à notre héritage en ces jours, et mettre notre confiance en notre merveilleux Dieu tout-puissant. Il est El-Shaddaï, Yahvé, l’Eternel, celui qui accomplit toutes les promesses et qui nous donnera l’héritage, afin qu’il reçoive la gloire. Que le Seigneur soit avec notre esprit.