Jeudi 17 juillet

Lecture: Romains 16

L’offrande pour le péché et l’offrande pour les transgressions

Pour comprendre ce point – c’est-à-dire la différence entre les péchés et la nature du péché – il est nécessaire de se pencher sur les sacrifices de base présentés dans l’Ecriture. Tous ces sacrifices préfigurent Jésus-Christ qui est notre véritable offrande dans le Nouveau Testament. Il existe cinq sacrifices de base, mais nous allons examiner en particulier les deux derniers d’entre eux.

1. L’holocauste signifie que notre Seigneur a mené une vie entièrement consacrée à Dieu. Sa vie entière était une grande joie pour Dieu. Dans sa vie humaine, il était en tout temps et partout agréable au Père. Parce que nous ne sommes pas agréables à Dieu dans notre vie, dans notre être intérieur, dans nos pensées, nos sentiments et notre volonté (car nous sommes tous privés de la gloire de Dieu), nous avons besoin de Christ comme notre holocauste, afin que Dieu soit satisfait.

2. L’offrande de fleur de farine représente l’humanité fine et parfaite du Seigneur Jésus – complètement mélangée au Saint-Esprit. Il est si fin, si pur et parfait à tout point de vue, sans péché, incorruptible et en résurrection. Il est notre véritable nourriture du ciel, afin que nous le mangions et que nous puissions vivre par lui une vie semblable à la sienne (Jean 6 :57).

3. Le Seigneur est aussi notre sacrifice d’actions de grâces, notre offrande de paix. Les hommes déchus sont non seulement très loin de Dieu, mais ils sont aussi devenus ennemis de Dieu, comme il est dit dans Romains 5 :10. Ils ne sont pas en paix avec Dieu. Et c’est pourquoi ils n’ont point de paix en eux-mêmes, ni entre eux. L’homme a besoin de Christ comme son offrande de paix. Par sa mort, Christ a tout réconcilié avec Dieu. La Parole de Dieu déclare : « … il est notre paix… » (Eph. 2 :14). La paix avec Dieu et la paix entre nous. Nous devons l’expérimenter en réalité comme notre paix avec Dieu et avec les hommes. Dans la vie de l’Eglise, nous avons besoin de sa paix pour l’édification mutuelle.

4. L’offrande pour le péché traite la racine du péché dans notre être. Par la mort de Christ à la croix, notre vieil homme a été crucifié avec lui. L’Epître aux Romains nous dit : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Rom. 6 :6). Parce que la nature de péché de Satan est entrée dans les hommes par la chute, leur corps est devenu le « corps du péché », l’homme est devenu le « vieil homme ». Puis ce vieil homme a été cloué sur la croix de Jésus-Christ, afin que le « corps du péché » soit terminé. Louons le Seigneur pour ce fait.

5. L’offrande pour les transgressions, grâce à l’efficacité du sang que le Seigneur a versé à la croix pour la purification de nos péchés, répond à nos besoins en tant que pécheurs. Ce sang a coulé pour le pardon et la purification de tous nos péchés et pour notre rédemption. Chaque fois qu’un péché nous rattrape, nous pouvons appliquer le sang de Jésus comme au premier jour et expérimenter son effet purifiant. Aussi, chérissons-nous le sang comme quelque chose de très précieux. Cependant, peu de croyants ont une conscience claire de leur être déchu et corrompu, du péché qui habite dans leur chair. Paul, qui était pleinement conscient de ce problème fondamental, décrit dans Romains 7 son incapacité à vivre d’une manière agréable à Dieu. Il ne voulait pas pécher, il voulait faire le bien, mais il faisait exactement le contraire, comme nous l’avons vu dans les versets 18 à 20. La volonté de faire le bien était là, mais il ne trouvait pas le pouvoir de l’accomplir. Comme Paul, nous devons aussi comprendre que notre problème aujourd’hui ne consiste pas uniquement en de mauvaises actions extérieures, mais réside dans la nature cachée du péché dans notre chair. Voilà pourquoi nous avons besoin non seulement de l’offrande pour les transgressions, mais aussi de l’offrande pour le péché.