Vendredi 02 janvier

Lecture: Matthieu 2

Nous apprécions tous le salut de la condamnation éternelle. Lors de la fraction du pain, nous chantons des cantiques concernant la mort du Seigneur pour nos péchés, la rédemption et son amour envers nous, qui l'a amené à mourir pour nous. Nous nous réjouissons de ces faits. Exode 12 nous montre qu'au jour où l'agneau pascal a été immolé, le peuple d'Israël a été sauvé du jugement qui a frappé les premiers-nés d'Egypte. Pourtant, ce salut implique aussi une libération de l'esclavage. Le peuple de Dieu était opprimé par Pharaon et connaissait en Egypte une vie très pénible. Là, le Seigneur a entendu leurs cris et les a délivrés non seulement du jugement infligé à l'Egypte, mais aussi de leur condition d'esclave. De même, nous sommes sauvés, non seulement du jugement, mais aussi de l'esclavage du péché. A la Table du Seigneur, nous le louons pour le pardon des péchés mais malheureusement plus rarement pour la libération de la servitude du péché.

Dans notre marche quotidienne, nous n'apprécions souvent pas tellement cet aspect. Nous connaissons en fait la Pâque d'une manière un peu superficielle. Pour cette raison, bien des chrétiens ont des problèmes avec le péché et se trouvent encore sous sa servitude. Admettons que les Israélites aient à l'époque immolé l'agneau, appliqué le sang sur les montants et les linteaux des portes et que l'ange ait effectivement épargné leurs maisons en laissant la vie aux premiers-nés. Si, après cela, ils étaient restés en Egypte, leur salut aurait été incomplet. Le Seigneur a dit plusieurs fois au peuple qu'il devait célébrer la fête de la Pâque. Cette fête ne doit pas seulement nous rappeler que nous sommes sauvés de la condamnation et du jugement éternels - bien qu'en fait cela soit ici le point le plus important - mais aussi que Pharaon a dû laisser partir le peuple pour qu'il soit libéré de l'esclavage du péché et de la chair.