Dieu est rempli de sagesse. Il demande de nous que nous lui apportions un holocauste, et la première offrande mentionnée est un jeune taureau (Lév. 1:5, Darby). Mais tout le monde ne peut pas apporter un grand taureau ! C’est pourquoi Dieu ajoute : « Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chevreaux, il offrira un mâle sans défaut » (Lév. 1:10). Nous pouvons donc apporter quelque chose de plus petit. Et si c’est encore trop grand, nous pouvons même apporter un oiseau, qui est encore plus petit : « Si son offrande à l'Eternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons » (v. 14). Commencez avec quelque chose de petit ! Mais prenez garde que ce soit une tourterelle (ou : une colombe), et pas un corbeau.
L’holocauste peut donc avoir plusieurs dimensions, car Dieu connaît notre faiblesse. Ce fait montre que, lorsque nous expérimentons Christ comme notre holocauste, nous pouvons déjà le saisir dans les petites choses. Si je ne suis pas capable d’obéir au Seigneur dans les petites choses, je ne pense pas que je serai capable de lui être obéissant quand des choses plus grandes se présenteront. Ainsi, commencez par les petites expériences.
Prenons un exemple. Imaginons que quelque chose tombe par terre, mais que tu sois pressé et que tu ne veuilles t’arrêter pour le remettre en place. Quelque chose te dit : « Ramasse cela », mais tu réponds : « je n’ai pas le temps ! » Si tu n’écoutes pas cette voix, mais que tu pars en courant à ce moment-là, tu passes à côté de l’occasion d’expérimenter Christ comme « une tourterelle ». Si au contraire, alors même que tu as déjà presque quitté la maison, tu dis au Seigneur : « Amen, je te prends comme mon obéissance, Seigneur ! » et que tu reviens sur tes pas pour le faire, alors tu gagnes une petite « tourterelle ». Tu apprends l’obéissance.
Dans une autre situation, tu auras peut-être envie de dire quelque chose à quelqu’un, et le Seigneur réagira en toi : « Ne dis pas cela ». Quelle sera ton attitude ? Répondras-tu : « Ce n’est pas si important ! », ou seras-tu obéissant à ce moment-là ? Peux-tu dominer ta langue, ou dois-tu toujours céder à ce qui te démange de dire ? Si à ce moment-là, nous parlons malgré la réaction de l’Esprit, c’est le début d’une dispute et la gloire disparaît… Si tu obéis au Seigneur et que tu lui réponds Amen, alors tu as gagné Christ comme holocauste. Ou encore, si tu rumines une certaine pensée et que le Seigneur te dit : « Arrête de penser à cela », lui es-tu obéissant ? Si c’est le cas, là aussi, tu expérimentes Christ comme holocauste.
Ne pensons pas que le Seigneur Jésus n’avait aucun sentiment. Il a rencontré beaucoup de problèmes, en particulier beaucoup de malentendus et d’incompréhension. On voulait le mettre à mort ! Au travers de toutes ces choses, cependant, il a appris l’obéissance : « C'est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. Il a appris, bien qu'il soit Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes ; après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel » (Héb. 5:7-9). Il y a beaucoup de situations semblables, grandes et petites, qui sont là pour nous aider à l’expérimenter, et dans lesquelles nous prenons Christ comme notre holocauste.