Lundi 11 juillet

Lecture: Matthieu 20

En fait, nous n’organisons pas ici une conférence mais nous nous trouvons dans une « formation de sacrificateurs » ! C’est pourquoi, je ne voudrais pas parler de doctrine, car nous de-vons tous connaître les différents aspects du service sacerdotal dans la pratique. Je voudrais encourager tous les anciens à se familiariser avec tous ces points. Si vous voulez être des sacrificateurs, alors vous devez connaître la réalité de la justice, de la sainteté et de la gloire de Dieu. Si en revanche, vous participez à tout, si vous autorisez vos yeux à tout regarder et ne menez pas une vie sainte, à la fin vous ne pourrez plus rien discerner, vous ne distinguerez plus ce qui est saint et ce qui ne l’est pas, ce qui est du monde de ce qui ne l’est pas. Alors votre mur de séparation n’aura plus qu’une épaisseur d’un dixième de millimètre, et vous ne serez plus bien loin du monde. Si le mur de séparation n’est plus un mur mais qu’il devient fin comme une feuille de papier, alors n’importe qui peut y ouvrir une brèche.

De plus, comme sacrificateurs, dans tout ce que nous faisons dans la maison du Seigneur, nous devons nous poser la question : « Est-ce que cela glorifie le Père ? » Il faut que les jeunes gens apprennent cela et ne se demandent pas seulement si telle ou telle chose est mauvaise ou non. Paul voulait avant tout savoir ce qui édifiait et il disait : « Faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor. 10:31). Peut-être le Père vous dit-il : « D’accord, tu peux faire cela ». Mais qu'il me dise « d’accord » ne me suffit pas. Il arrive en effet que le Père finisse par renoncer à nous dire non quand nous revenons de nombreuses fois lui poser la même question.

Quand Balaam a demandé une première fois : « Dois-je aller chez Balak ? » Dieu a répondu « Non ! » Ensuite, il lui a posé une deuxième fois la même question et Dieu a finalement accepté. Mais il n'y avait pas de gloire dans cette réponse. Quelquefois j'insiste auprès de mon Père ; bien que je sache dans mon cœur qu’il dira non, je lui demande encore une fois : « Père, qu’en penses-tu ? » afin d’obtenir la paix de faire ce que je voudrais. Tout d’abord, il dira : « Non ! », bien qu’il connaisse mon désir. Mais ensuite je l’implore à genoux, je prie, je le supplie en disant : « C’est pourtant une bonne chose ! M’est-elle vraiment interdite ? » jusqu’à ce que je trouve la « paix ». Et ensuite je dis aux frères et sœurs : « J’ai la paix de faire cela ». Peut-être me demandera-t-on : « As-tu prié à ce sujet ? » et je répondrai : « Bien entendu et même plusieurs fois. » En réalité, j’ai prié juste assez longtemps pour que le Père me dise : « D’accord ». Souvent la première et la deuxième fois le Père me dira : « Non, plutôt pas. » Si j’ai un sentiment pour la gloire du Père et sa sainteté, je dois m’exercer à dire : « Amen, Père ! » Si je fais quand même ce qui me plaît et que j’argumente avec lui, il finira par me dire : « Alors, fais-le », mais il est certain que sa gloire ne sera pas présente. Je voudrais apprendre à dire constamment : « Père, je ne voudrais pas simplement faire ce qui me plaît, mais agir de sorte que tu sois glorifié ». C’est pourquoi Paul dit que nous devons tout faire pour la gloire du Père.