Samedi 16 juillet

Lecture: Matthieu 25

L’œuvre de séparation de Dieu

En tant que sacrificateurs, nous devons connaître notre Dieu comme le Dieu saint, juste et glorieux. Tout ce que nous faisons dans notre service pour lui doit correspondre à sa nature, satisfaire et glorifier le Père. Si nous ne connaissons pas la nature de Dieu, nous faisons beaucoup de choses qui ne lui conviennent pas.

Le parvis : la séparation du monde

Dans l’image de la tente d’assignation, nous voyons que notre Dieu et Père se protège. Le parvis le sépare du monde. Celui qui considérait le tabernacle de l’extérieur voyait un mur blanc, clair, une expression de la justice et de la sainteté de Dieu. Chaque Eglise a besoin de ce mur de séparation. Avant tout, je voudrais que nos jeunes prennent cette parole à cœur. Si je me taisais sur cet aspect, je ne serais pas fidèle au Seigneur et vous devriez aussi douter de mon amour à votre égard.

Comme nous sommes des hommes déchus, nous avons tous une attirance pour le monde, car le monde correspond à notre nature. Nous sommes attirés par la convoitise des yeux, par la convoitise de la chair, et par l’orgueil de la vie. L’œuvre de salut du Seigneur inclut un aspect très important : le salut du monde. Nous tous, et pas seulement les jeunes, devons toujours être conscients de ce salut, car Dieu est un Dieu saint, et pour notre vie spirituelle, notre séparation d’avec le monde est très importante. Je souhaite que nos jeunes soient guidés par cette conscience car cela va les protéger.

Lisons Jean 18:36 et gardons ces paroles comme le psalmiste le dit : « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Ps. 119:11).

« Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas » (Jean 18:36). Dans ce verset, le Seigneur a répété plusieurs fois : « pas de ce monde ». L’Eglise n’est pas de ce monde, car c’est le royaume de Dieu. Le parvis est séparé du monde par une tenture de lin blanc. Cela nous montre que le royaume de Dieu et en particulier la maison de Dieu, où habite le Dieu saint, doit être séparé de ce monde. Dans ce qui touche à l’Eglise et à mon ministère pour lui, la crainte du Seigneur me préserve d’introduire dans l’Eglise soit le monde matériel, soit le monde religieux. Quiconque conduit les jeunes de l’Eglise, doit leur montrer en tout premier lieu que l’Eglise est totalement différente du monde. Le royaume de Dieu n’est pas de ce monde.

Quand Jésus vivait sur cette terre, il combattait constamment le monde religieux du judaïsme et le monde du péché. Ne voulons-nous pas aussi dire avec lui : « Mon royaume n’est pas de ce monde » ? Nous ne pouvons pas être différents du Seigneur. Beaucoup de choses que vous pouvez faire individuellement, ne peuvent pas être pratiquées par l’Eglise en tant que Corps de Christ. En tant qu’individus, vous pouvez faire des affaires ou jouer au tennis pour votre santé ; mais pour le Corps de Christ, c’est impossible, car l’Eglise comme le tabernacle, est séparée du monde par la tenture blanche du parvis. Cette séparation de lin pur montre la justice et la sainteté du Seigneur.

« Toutes les colonnes formant l’enceinte du parvis auront des tringles d’argent, et des bases d’airain » (Ex. 27:17). L’argent représente la rédemption. Le Seigneur est mort et a payé le prix pour nous racheter de ce monde. Il a racheté pour Dieu par son sang des hommes de toute tribu et de toute langue (Apoc. 5:9). Là encore, nous voyons une séparation : le Seigneur nous a rachetés hors du monde et amenés dans sa maison ; maintenant nous lui appartenons.