Mardi 19 juillet

Lecture: Matthieu 28

L’œuvre de séparation de Dieu pour accomplir son dessein

Prions le Seigneur pour qu’il fasse cette œuvre en nous, que nous soyons jeunes ou âgés. Nous voyons depuis Genèse 1 comment Dieu, dès la rébellion du diable, a accompli une œuvre de séparation déjà lors de la création : il sépara la lumière des ténèbres, ce qui est céleste de ce qui est terrestre, l’eau de la terre ferme.

Après la chute d’Adam se produisirent d’autres séparations, entre Abel et Caïn, d’abord, c’est-à-dire entre deux lignées. L’une regroupe tous ceux qui prennent position pour Dieu et l’autre est constituée de tous ceux qui se dressent contre lui.

Au temps de Noé, Dieu jugea toute une génération, toute l’humanité, à l’exception de Noé, le seul homme qui lui était resté fidèle.

Puis il appela Abraham à sortir d’Ur en Chaldée, du pays et de la maison de son père.

Après l’époque des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, le peuple aboutit en Egypte et Dieu dut l’en faire sortir. Avec le livre du Lévitique, il donna à son peuple ses lois pour discerner ce qui est pur de ce qui est impur, ce qui est saint de ce qui ne l’est pas. Le peuple d’Israël devait se protéger et ne pas accepter le moindre mélange avec les nations. Mais ils furent désobéissants et se mélangèrent malgré tout à elles. Ce mélange atteignit son apogée au temps de Salomon et détruisit tout ce qui avait été gagné jusque-là, à tel point qu’en fin de compte le peuple fut déporté à Babylone. Pourtant, après 70 ans, Dieu les en fit sortir.

Il semble que l’occupation principale de Dieu consiste, tou-jours à nouveau, à faire « sortir » son peuple d’une situation déchue en accomplissant son œuvre de séparation !

Même dans le livre de l’Apocalypse, tout à la fin de cet âge, il appelle encore : « Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux » (Apoc. 18:4). Quand nous voyons la grande et haute muraille autour de la Nouvelle Jérusalem dans Apocalypse 21, nous réalisons que Dieu protège ainsi son peuple des problèmes pour toujours, jusque dans l’éternité. C’est la bonne nouvelle de la séparation.