Lundi 01 août

Lecture: Marc 13

Le Dieu que nous servons est un Dieu vivant. Alors pourquoi tant de difficultés et de problèmes, de différences d’opinions et de disputes sont-ils produits par le ministère de nombreux chrétiens pour leur Dieu vivant ? Pourquoi plus d’un ministère finit-il dans la mort spirituelle, bien que chacun ait eu une bonne intention ? Nous sommes-nous déjà interrogés sur les causes de cet état de fait ?

Si nous voulons servir le Seigneur en tant que sacrificateurs, nous avons besoin d’une conscience claire du fait que notre Seigneur est saint et que nous sommes remplis d’impureté : « Seigneur, dans mon service actuel, je te prie de me purifier entièrement, de purifier mes pensées, de purifier mon cœur et ses motifs cachés dont je ne suis souvent pas conscient. Seigneur, j’ai besoin de ta lumière, de ton miroir et de ta cuve ». Si nous ne recevons pas de lumière sur nous-mêmes, nos bonnes intentions et nos activités dans l’Eglise finiront par ne produire que des problèmes et de la confusion. Même ta « communion » avec les frères et sœurs conduira à ce que l’impureté se répande. A la fin, la souillure ne sera plus seulement sur ta propre main mais infectera aussi la personne dont tu serreras la main. Si nous voulons avoir de la communion ensemble, nous devons nous laisser purifier par le Seigneur.

« Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable » (Jér. 17:9, Darby) : le savoir ne suffit pas, il nous faut consciemment et clairement adopter la manière de vivre d’un sacrificateur. Nous avons toujours à nouveau besoin de la purification et du rafraîchissement qui viennent de l’eau de la vie : « Dieu et Père, traite-moi, purifie-moi, donne-moi de la lumière ». Si nous servons de cette manière à l’autel et entrons dans le sanctuaire, notre service sera agréable au Père et ne produira pas la mort.

Approchez-vous chaque jour du Seigneur, spécialement quand vous rentrez chez vous après le travail, et purifiez-vous de tout ce que vous avez entendu et vu, de tout ce qui vous a souillés. Si nous ne prenons pas garde à cette purification, nous courons le risque d’introduire la mort spirituelle dans la maison du Seigneur, de devenir même une pierre d’achoppement pour les autres, et en fin de compte de nous faire des reproches les uns aux autres. Or, chacun de nous est lui-même responsable devant le Seigneur de veiller à rester vivant. C’est pourquoi, frères et sœurs, chacun doit permettre à cette purification de s’accomplir en lui.