Samedi 06 août

Lecture: Luc 2

Les pains de proposition

Pourquoi ces pains s’appellent-ils les pains de proposition, ou les « pains de la face » ou « de la présentation » ? C’est parce qu’ils étaient toujours à nouveau déposés dans le sanctuaire devant la face du Seigneur. Ils restaient au moins une semaine devant la face de Dieu, avant que les sacrificateurs ne les prennent comme nourriture au jour du sabbat. Pendant toute une semaine Dieu les voyait, les examinait, appréciait la présence de ces pains. De la même manière, pour pouvoir devenir une telle nourriture pour nous, après sa résurrection, le Seigneur Jésus est allé premièrement auprès du Père, et le Père s’en est réjoui. Comme les pains de proposition, il a été examiné et accepté par le Père, il a été trouvé pleinement juste et parfait, sans aucune tache. Quelle réjouissance pour le Père ! Il se tient devant le Père et demeure dans sa présence comme un témoignage de son humanité.

Ce témoignage de l’humanité de Jésus est précieux pour le Père ; il lui est agréable quand nous mangeons et nous nous réjouissons de cette humanité dans la maison du Seigneur, et également quand nous l’expérimentons. L’humanité de Jésus est une grande réjouissance pour notre Père. Si nous voulons le servir, il n’y a pas de plus grande satisfaction pour notre Dieu et Père que celle de nous voir prendre et expérimenter l’humanité de Jésus. Une telle humanité est devenue notre nourriture, afin que nous puissions nous nourrir de lui d’une manière royale et sainte.

Ces pains de proposition se trouvaient pendant toute une semaine sur la table d’or devant le Père, disposés d’une manière particulière, en deux piles de six pains retenus par un rebord surmonté d’une couronne : « Et tu y feras un rebord d’une paume tout autour, et tu feras un couronnement d’or à son rebord, tout autour » (Ex. 25:25, Darby). Le chiffre 2 fait référence au témoignage et le chiffre 6 se rapporte certainement à la fine humanité de Jésus. Quand nous servons dans la maison du Seigneur, dans le sanctuaire, nous devons apprendre à considérer l’humanité du Seigneur et à nous en réjouir d’une manière qui corresponde à sa royauté et à sa gloire. Il n’y a pas que de la joie, de la paix et du repos dans la maison de Dieu, mais aussi une certaine crainte de Dieu, une attitude respectueuse. Chacun dans l’Eglise doit être encouragé à partager quelque chose ; et cependant nous devons apprendre, non seulement à parler, mais aussi à partager depuis notre esprit, à offrir aux frères et sœurs quelque chose de Christ sur un plateau en or. Si nous avons une telle conscience et que nous nous exerçons à cela en tout temps, alors quelle fête nous célébrerons, quelle joie et quelle gloire seront exprimées !

Chaque sabbat, Aaron et les sacrificateurs devaient placer de nouveaux pains frais sur la table, et alors ils pouvaient manger ceux qui étaient restés toute une semaine devant Dieu. Ce que Dieu a soigneusement examiné et dont il s’est beaucoup réjoui devient alors notre nourriture. N’est-ce pas merveilleux ? Nous préparons ainsi constamment des pains frais devant le Seigneur.

Il nous faut tous apprendre une leçon : avant d’offrir quoi que ce soit dans notre service, plaçons cela « six jours » devant le Seigneur afin de voir si le Père le confirme par son approbation. Apprenons au moins à être certains que ce que nous offrons dans la maison du Seigneur a passé tout d’abord un certain temps devant le Père. Et si le Père dit oui, alors nous pouvons le partager comme nourriture pour nous-mêmes et pour les autres. Mais malheureusement, nous avons trop souvent une bonne idée que nous mettons immédiatement en œuvre et qui finalement ne produit que des problèmes.