Quand nous entrons dans le sanctuaire, nous y voyons premièrement la table en or sur laquelle se trouvaient douze pains. Douze est dans la Bible un nombre de la perfection, spécialement par rapport au peuple de Dieu. Il nous est parlé par exemple des douze tribus d’Israël, des douze apôtres, etc. En particulier, le nombre douze se trouve partout dans la Nouvelle Jérusalem. En ce qui concerne les pains de proposition, le nombre douze doit nous montrer que notre Seigneur, le pain du ciel, suffit pleinement pour approvisionner son peuple. Quel que soit l’état dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, le Seigneur est en mesure de prendre soin de nous. Ce pain du ciel, le Seigneur dans son humanité, est totalement pur. Nous insistons souvent sur la divinité de Christ, mais le Seigneur insiste aussi sur son humanité. C’est en fait l’intention de Dieu de restaurer notre humanité. Beaucoup de problèmes parmi le peuple de Dieu ont leur cause dans notre humanité déchue. C’est pourquoi nous voyons que le Seigneur a un grand intérêt à restaurer notre humanité. Satan, au contraire, veut toujours la détruire.
Récemment, nous avons eu une conférence sur le thème : la restauration du Seigneur à la fin des temps. Quelqu’un a posé la question : « Que veut donc restaurer le Seigneur ? » Dans la communion, nous avons ensuite reconnu : « Le Seigneur voudrait nous restaurer ». Nous devons le prier : « Seigneur, restaure-moi ! » Quand le péché est venu dans le monde, il a introduit la mort et corrompu notre humanité. Notre chair (même notre bonne nature) est totalement corrompue, elle est devenue tout à fait inutilisable pour le plan et l’œuvre de Dieu. C’est pourquoi Paul dit que l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ! Il se peut que tu sois totalement d’accord avec un principe spirituel, mais qu’il n’ait aucun effet sur toi. La chair ne plaira jamais à Dieu ; elle ne le peut pas non plus, comme Paul le dit dans Romains 8, parce qu’elle est déchue et corrompue. C’est pourquoi le Seigneur a aussi crucifié notre vieil homme quand il est mort à la croix. Quand Paul déclare : « J'ai été crucifié avec Christ » (Gal. 2:20), c’est une grande libération. A la croix, le Seigneur n’a pas seulement effacé mon péché mais j’ai été crucifié avec lui. Quelle délivrance ! Et maintenant le Seigneur vient pour nous offrir son humanité comme notre nourriture. C’est ainsi qu’il nous sert aujourd’hui.
Ces pains fabriqués avec la fine fleur de farine, sans levain et avec de l’encens doivent représenter la fine humanité de Jésus. Il est sans péché, parfait, saint, sans tache, et possède une nature fine. Et cet homme, Jésus-Christ, est le mystère de la divinité, à savoir Dieu manifesté en chair. Il était effectivement en mesure de servir le Dieu vivant. Il a fait tout ce que le Père voulait. Et dans Jean 6, il a dit de lui-même : « Je suis le pain de vie ! ». Dans la maison du Seigneur, dans l’Eglise, sachons tous apprécier cette nourriture pure et fine car nous en avons un grand besoin pour la vie de l’Eglise.