Vendredi 21 octobre

Lecture : Romains 5 ; Ps. 141

Il n'est pas dit combien de temps les frères ont jeûné et prié à Antioche. Mais probablement très longtemps: si nous sommes remplis de l'Esprit et tellement un avec le Seigneur, croyez-vous qu'au bout de cinq minutes nous n’aurons plus rien à dire, que l'encens sera déjà entièrement consumé? S'il en est ainsi, ce n'est pas une odeur d'encens qui se répand! Si c'est le cas, c'est que nous ne sommes pas exercés à pratiquer ce service, le plus important de tous. Nous aimons entreprendre beaucoup d’activités, faire beaucoup de choses, mais nous n'avons pas de joie à nous retirer dans le saint des saints pour prier dans la présence du Père, pour le satisfaire, lui, avec cet encens. Apprenons à ne pas prier d’abord à cause de nos besoins, mais à cause des besoins du Père, pour sa satisfaction. Si vous n’avez pas cette conscience, le Psaume 141:2 n'aura pour vous aucun intérêt.

Comment parviendrons-nous à l'aboutissement de l’œuvre de Dieu? Cette prière joue un rôle crucial. Elle a beaucoup à voir avec notre expérience du Dieu vivant. Celui qui ne désire pas servir ainsi ne pourra pas non plus expérimenter le Seigneur tellement richement. En revanche, si le Père peut recevoir un parfum de Christ dans les coupes d'or, il va pouvoir agir énormément, il va pouvoir mener son œuvre de l'avant. C'est un grand fardeau du Seigneur pour nous tous, car nous avons là un grand manque.