A quoi reconnaît-on notre manque d'appréciation pour ce ministère? Dans beaucoup d'Eglises, la réunion du dimanche est très bien suivie; tous viennent volontiers écouter un message. Mais pour la réunion de prière, nous n'avons pas le temps; et de toute façon, nous avons peu à dire – notre langue colle à notre palais... Cet état de fait montre que nous n'avons pas appris à apprécier l'autel d'or des parfums dans notre vie quotidienne. Il nous faut nous repentir devant le Seigneur. J'espère que nous allons maintenant apprendre à faire monter le parfum de l'encens vers le Père. Apprenons de l’exemple de David qui savait très bien ce que signifiait une telle prière. Il savait ce que Dieu avait dit, c’est-à-dire que ce parfum n'était pas destiné à être senti par l’homme.
Lisons ce que Dieu a ordonné pour le parfum qu'on devait lui offrir: « L'Eternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l'ongle odorant, du galbanum, et de l'encens pur, en parties égales. Tu feras avec cela un parfum composé selon l'art du parfumeur; il sera salé, pur et saint. Tu le réduiras en poudre, et tu le mettras devant le témoignage, dans la tente d'assignation, où je me rencontrerai avec toi. Ce sera pour vous une chose très sainte. Vous ne ferez point pour vous de parfum semblable, dans les mêmes proportions; vous le regarderez comme saint, et réservé pour l'Eternel. Quiconque en fera de semblable, pour le sentir (ou: pour s'en réjouir), sera retranché de son peuple » (Ex. 30:34-38). Les ingrédients de l'huile d'onction correspondent aux ingrédients du parfum (le stacté est la partie la plus intense de la myrrhe). Mais l'encens est un parfum particulier de bonne odeur pour Dieu et lui est réservé. Il est saint et pur.