Mardi 15 novembre

Lecture: 1 Corinthiens 14

Le zèle du Seigneur pour la maison de son Père

Dans Jean 2, nous voyons combien l’Eglise est précieuse aux yeux du Seigneur : « Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis » (Jean 2:14). Ils s’occupaient tous de leurs propres affaires dans le temple du Seigneur.

« Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jean 2:15-16). La maison de Dieu est une maison céleste, et non une maison pour réaliser des profits.

L’Eglise : son Corps

« Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2:17 ; cf. Ps. 69:10). Quand le Seigneur était ici-bas, il avait un tel zèle pour la maison de Dieu. Evidemment, cela dérangea certains Juifs qui lui dirent : « … Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? » (Jean 2:18b). Ils voulaient savoir d’où le Seigneur tirait l’autorité d’agir ainsi. Ils savaient bien sûr que ce qu’ils faisaient dans la maison de l’Eternel n’était pas juste, mais personne n’osait intervenir. Mais le Seigneur vint et purifia le temple, et les Juifs lui réclamèrent alors un miracle. Jésus répondit : « … Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2:19-21). Pourquoi le Seigneur parle-t-il ici de trois jours et de son corps ? L’Evangile de Jean est un Evangile de la vie : le Seigneur est ressuscité le troisième jour, et son Eglise, son Corps, est édifié dans la vie. Ce n’est pas la vie naturelle, la vie de l’âme, ce n’est pas une vie allemande, chinoise ou juive, c’est la vie du Seigneur ressuscité. Voilà pourquoi le Corps de Christ dans ce passage est l’Eglise, qui est édifiée par sa vie merveilleuse, sa vie de résurrection, nouvelle et éternelle. Les Juifs disaient qu’il était impossible de relever cette maison (le temple) en trois jours. Bien sûr que non, mais le Seigneur parlait du temple de son corps, qui allait ressusciter des morts le troisième jour. Ce n’est pas n’importe quel corps, c’est son Corps organique ; et ce Corps est édifié exclusivement pas sa vie de résurrection. Nous voyons cette vision dans l’Evangile de Jean.

Dans l’Evangile de Matthieu, en revanche, nous voyons l’Eglise en tant que royaume de Dieu sur la terre. On prétend parfois que le Seigneur n’édifiera son Eglise qu’au moment de son retour. Ce n’est pas vrai ; au contraire, l’édification de l’Eglise a lieu aujourd’hui. Quand le Seigneur reviendra, c’est l’âge du millénium qui commencera. Et seul ce qui est édifié aujourd’hui pourra entrer dans le royaume à venir. C’est aujourd’hui que l’Eglise doit être fondée et édifiée sur lui, d’une manière ferme et inébranlable. Le Seigneur a dit : sur ce roc, je bâtirai mon Eglise. Non pas n’importe comment ni n’importe où, mais sur ce roc.

L’Eglise doit aussi être une avec le royaume des cieux. Sinon la Tête dans les cieux déciderait autrement que son Corps sur la terre. Comment un tel royaume pourrait-il subsister si nous prenions nos propres décisions et imposions nos propres plans, alors que le Roi dans les cieux a prévu les choses tout autrement ? Louez le Seigneur pour une si merveilleuse manière de voir l’Eglise.