Dimanche 18 décembre

Lecture: Colossiens 2

3. Car il se flatte à ses propres yeux (ou : dans sa folie), pour consommer son iniquité, pour assouvir sa haine.

Un impie se trouve très supérieur aux autres. Nous aussi, nous sommes parfois humbles en apparence seulement, tandis qu’au fond de nous, nous pensons être meilleurs que les autres. Nous ne devrions pas être assez stupides pour nous flatter nous-mêmes.

Frères et sœurs, dans l’Eglise, nous sommes sauvés d’une telle attitude, car ici, on nous dit la vérité. Je loue aussi le Seigneur pour mon épouse, car qui d’autre me dit la vérité mieux qu’elle ? Il arrive qu’un frère n’ose pas me dire la vérité, mais ma femme me la dira.

« … quand son iniquité se présente pour être haïe » (Darby). Si nous ne faisons pas attention, nous nous tromperons nous-mêmes, car souvent nous trouvons que seules les iniquités des autres sont haïssables ; la même iniquité chez nous n’est finalement pas si grave. Nous trouvons toujours des excuses pour nous-mêmes ; mais pardonner au frère, c’est très difficile. Voilà pourquoi il nous faut ce discernement, pour que nous puissions trouver haïssable notre propre iniquité.

4. Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses ; il renonce à agir avec sagesse, à faire le bien.

Je n’ai pas l’intention d’éprouver sans arrêt les autres, je désire au contraire m’éprouver moi-même. Car si je connais ma propre maladie, je pourrai aussi m’apercevoir quand quelque chose ne va pas chez quelqu’un d’autre. Celui qui veille à sa propre pureté remarque très vite où il y a de la saleté.

5. Il médite l’injustice sur sa couche, il se tient sur une voie qui n’est pas bonne, il ne repousse pas le mal.

Voilà où cela finit ; que le Seigneur nous préserve et nous sauve.