Samedi 03 décembre

Lecture: Galates 3

Psaume 32 : la justice de Dieu par la grâce et par la foi en Jésus-Christ

Puis, au Psaume 32, nous nous sommes réjouis du merveilleux Evangile. « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » (v. 1-2). Il s’agit ici d’un maskil, c’est-à-dire d’une instruction du Seigneur. Est-ce que vous réalisez que déjà 1000 ans avant que Paul ne parle de la justification par la foi dans l’Epître aux Romains (ch. 4), un homme a témoigné qu’il était justifié sans le concours de la loi ? Cet homme, David, avait vraiment expérimenté et goûté la grâce du Seigneur. Dieu lui-même lui avait révélé cette justification.

Et plus tard, c’est Paul qui découvrit là, dans le Psaume 32, le fait que l’homme est justifié sans mérite, mais par la foi seule. Comment cela se fait-il, comment est-ce possible ? A cause de la mort de Jésus-Christ à la croix. Il est primordial que nous prêchions encore aujourd’hui cet Evangile aux hommes. Parfois, nous sommes si absorbés par notre réjouissance de la maison du Seigneur que nous négligeons quelque peu l’annonce de l’Evangile, et nous oublions que beaucoup de gens doivent encore être sauvés. Mais cela reste encore et toujours le fardeau du Seigneur : que nous continuions tous à annoncer l’Evangile et que nous le prêchions de façon à ce que les hommes le reçoivent. Si nous présentons Dieu et son Evangile d’une bonne manière, personne ne pourra le rejeter si facilement. Car qui refuserait de recevoir le pardon des péchés et préférerait prendre le jugement sur lui ?

Si tu me dois une grosse somme d’argent et que je t’informe un jour que ta dette est entièrement remise, est-ce que tu vas me dire ? « Non, je ne veux pas le croire, je ne veux rien entendre ! » Tu ne réagiras certainement pas ainsi. De même, quelqu’un de raisonnable ne rejettera jamais l’Evangile si nous l’offrons avec amour, d’un cœur sincère et par l’Esprit.

Si toutefois quelqu’un ne veut pas recevoir l’Evangile, nous pouvons lui dire et peut-être même lui lire ce que le roi David a dit, il y a près de 3000 ans : « Heureux celui à qui la transgression est remise ! » Ensuite, tu lui demandes s’il ne veut pas quand même recevoir le pardon de Dieu et expérimenter lui aussi la même chose.

Prêcher l’Evangile en toute simplicité à l’aide des paroles de l’Ecriture

Et peut-être qu’il n’est même pas nécessaire de donner tant d’explications ; parfois, il suffit de poser simplement la question : « Voulez-vous recevoir le pardon ? » Si l’autre répond : « Oui, qui ne le voudrait pas ? », tu peux poursuivre : « Alors croyez en Jésus-Christ, il est mort pour vous. Vous ne devez payer un seul centime, le Seigneur a payé toute la dette. »

Nous devrions nous exercer à présenter l’Evangile en toute simplicité et prier d’abord Dieu que nous puissions parler aux personnes avec amour. En parlant, nous n’avons pas besoin de tant chercher nos mots, nous pouvons simplement nous servir des paroles de la Bible : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! »
Mais pour être pardonné, il faut aussi confesser. Voilà pourquoi il est dit aux versets 3 et 5 : « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; j’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché » Se taire n’est pas le chemin, c’est confesser.

Après être venus à la foi en Jésus-Christ, nous avons aussi été transférés en lui par le baptême. C’est un asile merveilleux, en lui nous sommes protégés. « Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse » (v. 7). Parce que nous sommes maintenant en Christ, les grandes eaux de la puissance des ténèbres ne peuvent nous faire aucun mal. Le salut que Dieu a opéré est parfait.