Lundi 16 janvier

Lecture: Hébreux 5

« Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ... » (Phil. 1:27a). Toute notre vie, notre comportement, tout doit servir à l'Evangile et magnifier Christ. Parfois, l'assurance nous manque parce que notre vie contredit l'Evangile. Il nous paraît donc difficile de l’annoncer. Je vous encourage tous à ajuster votre attitude par rapport à l'Evangile : « ... afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme pour la foi de l'Evangile ». Ce combat nécessite notre zèle. Si nous ne prêchons l'Evangile que trois fois par année, menons-nous vraiment un dur combat ? Le Seigneur doit nous sauver.

Paul continue : « Sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires » (v. 28). Frères et sœurs, soyez courageux en prêchant l'Evangile, ne craignez rien. Vous allez tous savoir comment répondre si vous vous exercez à vivre ainsi, et aucun adversaire ne pourra vous effrayer. Votre assurance sera même pour eux un signe de leur perdition et servira au contraire à votre salut : « Ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela vient de Dieu ». Plus vous expérimentez de résistance, plus cela sert à votre salut. Mais ce qui est étrange, c'est qu'aujourd'hui personne n'est contre nous, nous n'avons pas d'ennemis, et nous sommes pourtant tellement craintifs. Que deviendrons-nous quand nous serons attaqués ? « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (v. 29). Avez-vous déjà rencontré une occasion de souffrir à cause de Christ ? Quand on nous heurte un peu trop et qu'on nous critique, nous ne pouvons pas le supporter et nous fondons en larmes… Pourquoi ne sommes-nous pas prêts à supporter des souffrances à cause de Christ ? Personne ne nous parle brutalement et pourtant nous ne prêchons pas l'Evangile... Que le Seigneur nous sauve ! C'est la grâce de Dieu que non seulement nous croyions en lui, mais que nous puissions souffrir pour lui.

Cette parole de Paul n'est pas un enseignement mais une manière de vivre. C'est pourquoi il termine en disant : « En soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens encore » (v. 30).