Mardi 24 janvier

Lecture: Hébreux 13

Mettre en œuvre notre propre salut

Récemment, j'ai déménagé et beaucoup de choses devaient encore être réglées. J'ai alors dit au Seigneur : « Maintenant, ce n’est pas le moment de penser à ces choses, je veux me concentrer sur la conférence. » J'ai même ordonné à mes pensées de ne pas se tourner vers ces choses. C'est véritablement un exercice important pour nous tous. Si nous ne dominons pas sur nos pensées, elles errent dans le monde entier, s'attache à tel ou tel désir et ne sont jamais en repos. Comment alors pouvons-nous parler d'avoir la pensée de Christ ? Quand Christ vivait sur cette terre, il vivait complètement pour la volonté du Père. Il pensait aux choses célestes et à ce que le Père attendait de lui. Rien n'a pu le détourner de faire la volonté du Père.

Nous pouvons, nous aussi, ordonner à notre entendement de se tourner vers les choses d'en haut, là où Christ se trouve. Combien nos pensées sont importantes ! C'est pourquoi Paul montre dans Romains 12 :2 que notre transformation commence dans notre intelligence. Notre esprit est très important ; mais nous avons aussi un entendement et des émotions, et c'est là que se trouvent nos problèmes. Nous ne sommes pas des anges, qui eux ne sont qu'esprit ; nous avons aussi une âme et un corps, pour que nous puissions vivre Christ. Notre esprit doit être fort, notre entendement doit être renouvelé et nous devons nous exercer à penser aux choses célestes. Demandons au Seigneur : « Seigneur, comment est-ce que je peux te vivre ? Je veux entendre la voix du Saint-Esprit et comprendre les choses spirituelles. » Paul nous conduit pas à pas dans cette expérience. Il dit dans Philippiens 2:12 : « Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement » (Phil. 2:12, Darby). C'est une parole pleine de sérieux. Que signifie-t-elle ? Paul dit plus haut que pour lui, vivre c'est Christ et que pour cela, il a besoin des prières des saints et de l'assistance de l'Esprit de Jésus-Christ. Paul travaillait à son propre salut. Qui lui avait enseigné cela, où l'avait-il appris ? Personne ne peut vous l’enseigner, mais vous avez vous-mêmes reçu le Saint-Esprit afin de pouvoir maintenant travailler à votre salut. Vous avez l'Esprit, vous vivez dans certaines circonstances qui vous sont propres, et maintenant, il vous appartient aussi de travailler à votre salut. Si vous échouez la première fois, n'abandonnez pas tout de suite, essayez plutôt encore et encore. Si un enfant abandonne la partie dès la première tentative, s'il n'est pas prêt à apprendre et qu'il ne sait que gémir : « Je ne peux pas, je ne peux pas », que deviendra-t-il ? Même si en ce moment vous ne savez pas encore comment travailler à votre salut, ce n'est en aucun cas une raison d'abandonner, car vous pouvez apprendre. Ne me demandez pas ce qu’il faut faire, allez au Seigneur et interrogez-le, priez-le et apprenez de lui. Ne craignez pas de faire des erreurs : en faisant des fautes, nous apprenons. Mais si vous n'entreprenez rien, vous ne pourrez pas non plus expérimenter le salut complet. Si vous ne tentez rien, Dieu n'a pas non plus la possibilité de vous aider. Essayez de toutes les manières possibles et Dieu vous aidera quand il verra que vous êtes sérieux dans votre désir.