Par la grâce du Seigneur, nous devons voir toutes ces choses avec une intelligence renouvelée et prier : « Seigneur, comment bâtis-tu ton Eglise ? Moi, je n’ai que des mains d’homme - que pourrais-je bâtir ? Je n’ose pas toucher ton œuvre de mes mains. » Nous avons déjà lu dans les Psaumes que l’Eternel ne trouve pas de plaisir dans la vigueur du cheval et les jambes de l’homme mais dans celui qui le craint et qui espère en sa bonté (Ps. 147:10-11).
Si vous me demandez aujourd’hui comment bâtir l’Eglise, mon premier conseil sera : « Craignez le Seigneur. » Sans cette crainte, nous sommes capables de faire n’importe quoi, même jusqu’à tordre la vérité, de sorte qu’à la fin nous nous trouvons dans les ténèbres, et nous pensons toujours être l’Eglise. L’Eglise catholique aussi pense être l’Eglise. C’est pourquoi nous devons avant tout rechercher la communion avec le Seigneur, et apprendre à réellement nous confier en lui ; sans lui, comme Il l’a dit, nous ne pouvons rien faire. Ce n’est pas si simple : le Seigneur veut une Eglise sans tache et glorieuse. Son exigence est très élevée ; l’Eglise doit être sainte et sans ride. Mais nous, nous trouvons cela trop difficile ! Et nous trouvons trop difficile d’être en plus des sacrificateurs !
Il est très important de savoir que l’Eglise est le Corps de Christ ; mais qu’est-ce que cela implique ? Nous devons tous avoir plus de clarté à ce sujet. Il en va uniquement de notre merveilleux Christ. C’est pourquoi dans Galates, Ephésiens, Philippiens et Colossiens, dans ces quatre Epîtres, Paul met l’accent sur Christ, et sur l’Eglise en tant que son Corps. Il ajoute également le fait que l’Eglise est édifiée comme un temple saint, une habitation de Dieu en esprit, et du fait que nous sommes concitoyens des saints, mais il n’entre pas dans les détails à ce sujet à ce moment-là. C’est plus loin, dans Hébreux, dans 1 Pierre et dans l’Apocalypse que ces aspects sont développés, alors que l’aspect du Corps n’y est pas mentionné. Là, il est question, d’un sacerdoce, de Sion, d’un royaume inébranlable ! Nous y voyons le Roi de gloire, qui aime la justice et hait l’iniquité, le Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Tous ces aspects ne sont pas développés au début, mais le sont à la fin, et il est important pour nous de voir sur quoi la Parole insiste à la fin.