Dimanche 14 mai

Lecture: Esaïe 44; Luc 22

Ne pas chercher à plaire aux hommes

En considérant la Parole, en particulier le Nouveau Testament, nous voyons qu’il y a toujours un développement progressif, des Evangiles jusqu’à l’Apocalypse. Si quelqu’un lit objectivement la Bible, il le remarque nécessairement. Dans sa sagesse, Dieu a placé en première position les quatre Evangiles en commençant par Matthieu, puis les Actes, les Epîtres jusqu’à l’Apocalypse. Cette succession est merveilleuse ! Personne ne peut réorganiser le Nouveau Testament et imaginer un ordre meilleur que la manière dont le Saint-Esprit a conduit son agencement. Si l’Apocalypse était le premier livre, nous aurions peut-être tous peur de lire le Nouveau Testament ! Et de fait, beaucoup de gens ont peur de ce livre, alors qu’il est tout à la fin de la Bible. Cette organisation des livres de la Bible révèle que Dieu a un plan.

Pas par l’homme

Nous rendons grâces au Seigneur pour l’Epître aux Galates dans laquelle nous voyons que l’œuvre de Dieu ne peut pas être accomplie par les mains de l’homme : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts » (Gal. 1:1). Nous sommes si vite impressionnés par les personnes, c’est pourquoi cet aspect est important. Paul était très conscient que ce qu’il faisait, et même la révélation qu’il avait, ne venaient pas des hommes. Il n’était pas venu à la foi en discutant avec un autre disciple ! Le Seigneur lui était directement apparu. C’est pourquoi Paul ne craignait pas les hommes, et ne servait pas en cherchant à plaire aux hommes : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ » (Gal. 1:10). Qui écoutons-nous ? Pourquoi tant de gens ont-ils peur, et de quoi ? D’être rejetés et mis à l’écart ? En fin de compte, c’est seulement de Dieu que nous n’avons pas de crainte ! Nous devons donc apprendre de Paul, l’apôtre pour les païens ; dans ce sens, il est notre modèle. C’est volontairement qu’il n’est pas allé à Jérusalem après que le Seigneur lui est apparu. Je crois qu’à l’inverse, j’aurais immédiatement cherché à rencontrer Pierre pour avoir de la communion avec lui ! Mais Paul a consciemment choisi de passer du temps avec le Seigneur en Arabie, où il n’y avait encore rien. Nous avons besoin de prendre du temps avec le Seigneur, pour l’entendre. Cela m’a souvent sauvé de me rappeler que c’est le Seigneur qui m’a appelé, et non des hommes qui m’ont encouragé à le servir. Malheureusement, nous sommes fréquemment beaucoup trop dépendants des hommes.