Lundi 08 mai

Lecture: Esaïe 38; Luc 16

L’Eglise, le Corps de Christ

Il est sain de prier, car sans la prière, nous ne pouvons rien faire. Le fardeau du Seigneur dans notre temps, c’est d’obtenir un saint sacerdoce royal. Beaucoup d’Epîtres de Paul nous montrent que l’Eglise est le Corps de Christ ; c’est très important de voir cela comme fondement dès le début. Parce que nous avons tous été baptisés en Christ, nous faisons partie de son Corps. Christ et l’Eglise ne forment qu’une seule entité. Paul a montré que le Corps doit être constitué de Christ, et pas de notre nature déchue. C’est pourquoi la définition de l’Eglise dans Ephésiens 1 est « son Corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Eph. 1:20). Le Corps doit pleinement correspondre à la Tête ; ce n’est malheureusement pas encore le cas, et c’est pourquoi Paul ajoute plus loin que nous devons tous croître en celui qui est la Tête, Christ (Eph. 4:15). Nous disons que nous sommes le Corps de Christ, mais si l’Eglise est remplie de ma nature charnelle, quel Corps est-ce que cela exprimera ? N’oublions pas non plus que si nous sommes l’Eglise maintenant, nous ne le serons pas forcément pour toujours !

Paul lui-même a écrit que tous ceux qui étaient en Asie l’avaient abandonné (2 Tim. 1:15). Pensez-vous qu’ils avaient cette attitude parce que Paul exerçait une trop grande autorité ou qu’il avait trop mis l’accent sur tel ou tel point ? En tout cas, ce n’est pas Paul qui les avait abandonnés, mais eux qui avaient abandonné Paul, et cela probablement parce qu’ils ne voulaient pas entendre la parole de justice mais en rester au lait (Héb. 5:12-14). Au début, ils ont certainement reçu beaucoup de Paul, mais par la suite, ces frères et sœurs ont poursuivi d’autres buts ; c’est pourquoi aussi Paul a dû combattre contre de prétendus « apôtres par excellence » ou « super-apôtres » (2 Cor. 12:11). Il y avait déjà tant de problèmes ! Ne pensez donc pas que l’Eglise ne puisse pas changer. Lorsque Jean a écrit l’Apocalypse, à la fin du premier siècle, la condition des sept Eglises en Asie était déjà très grave, et le Fils de l’homme qui marchait au milieu des chandeliers les avait sévèrement repris, et pas avec des paroles douces : « J’ai quelque chose contre toi » ! Que préférons-nous entendre : « J’ai quelque chose contre toi » ou « Je t’aime tant » ? En fait, j’aime entendre le Seigneur me dire : « J’ai quelque chose contre toi », car c’est une véritable parole d’amour. Si quelqu’un t’aime, il te dit la vérité. C’est parce qu’Il aimait l’Eglise à Ephèse qu’Il leur a reproché d’avoir abandonné leur premier amour et les a appelés à se repentir : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (Apoc. 2:4-5). C’est une parole pleine de sérieux, qui montre l’amour que le Seigneur porte à son Eglise. Si nous disons : Ce n’est pas grave… », ce n’est pas de l’amour ! Le Seigneur nous exhorte à nous repentir. C’est une véritable parole d’amour !