2. Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
3. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?
Quand est-ce qu’une biche soupire après des courants d’eau ? En particulier lorsqu’elle est poursuivie par des chasseurs et leurs chiens. David a décrit dans plusieurs Psaumes comment il était pourchassé par le roi Saül. Et notre Seigneur aussi a été poursuivi dès sa naissance par ses ennemis : par Hérode, par les scribes et par les pharisiens : personne ne voulait le laisser tranquille. Si l’ennemi nous laisse tranquille aujourd’hui, c’est uniquement parce que nous ne représentons aucune menace pour lui, puisque nous vivons encore tellement dans notre moi. Mais si nous nous consacrons entièrement pour l’édification de la maison de Dieu, en vivant entièrement pour le royaume de Dieu, nous expérimenterons dans notre esprit que l’ennemi nous poursuit sans cesse. Nous n’aurons pas moins de problèmes, ils augmenteront au contraire, et les gens nous dresseront des embûches, deviendront nos ennemis et nous haïront, et nous serons impopulaires. Personne ne voudra nous inviter comme orateur si nous parlons de Christ, le Roi, et de l’Eglise, son royaume, car les puissances invisibles et les dominations se soulèveront pour combattre contre l’Eglise.
Il nous faut bien reconnaître que nous ne sommes pas assez absolus pour l’Eglise. Qu’en est-il de notre vie quotidienne, à la maison, au travail : sommes-nous à entièrement pour le royaume de Dieu ? Quand le Seigneur vivait sur la terre, il était absolu et totalement consacré au royaume de Dieu, et il dit à Pierre : « Je bâtirai mon Eglise et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Mat. 16:18).