Dimanche 18 juin

Lecture: Jérémie 13 ; Actes 12

Pourquoi Saül poursuivait-il David, à l’époque ? Parce qu’il savait qu’il perdrait son royaume tant que David resterait en vie. Notre Seigneur aussi est venu sur terre comme Roi, pour éliminer complètement Satan, le prince de ce monde. Mais Satan va-t-il céder son royaume volontairement ? Non, il remuera ciel et terre pour conserver son règne. Si donc il y a des gens vivant ici-bas qui se consacrent pour le dessein de Dieu et pour son royaume, ils mettent au défi le prince de ce monde, et celui-ci n’aura de cesse d’empêcher l’accomplissement de ce dessein de Dieu par toutes sortes de problèmes et de difficultés. Mais toutes ces difficultés auront finalement pour conséquence que nous languirons encore plus après le Dieu vivant, que nous crierons à lui, que nous le boirons aux sources de la vie et serons fortifiés par lui.

Dans de telles situations, ni la théologie ni les interprétations bibliques ne peuvent nous aider, et même nos expériences passées ont peu de poids. Mais Dieu est vivant et c’est seulement en tant que Dieu vivant qu’il peut nous secourir dans n’importe quelle situation. Nous avons ce privilège de pouvoir le connaître en tant que tel déjà aujourd’hui.

Au temps du Seigneur Jésus, il y avait le judaïsme, une religion solidement fondée dans la Parole de Dieu, et pourtant les religieux ne connaissaient pas le Dieu vivant qui était venu à eux en Jésus-Christ. N’avons-nous pas le même problème aujourd’hui ? Nous sommes versés dans les Ecritures, mais nous ne connaissons pas le Dieu vivant. Nous sondons les Ecritures et nous nous efforçons de tout comprendre par notre intelligence. Mais même si nous ne comprenons pas tout à fait l’Ecriture, Dieu reste vivant et nous pouvons l’expérimenter. Il ne s’agit pas en premier lieu de la quantité de connaissance que nous avons acquise par notre intelligence, mais de notre cœur, de notre relation au Dieu vivant. Notre cœur ne languit pas tant après des explications, mais il a soif du Dieu vivant. Et plus l’ennemi nous pourchasse, plus notre âme a soif et crie à Dieu. N’était-ce pas notre expérience dans les difficultés passées ? Tous nos problèmes quotidiens servent à nous faire crier au Dieu vivant.

Quand le Seigneur vivait sur la terre, il faisait confiance à son Père en toutes choses. C’est pourquoi il était sans crainte, quelle que soit la situation.

4. Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ?

Quand les problèmes et la pression s’appesantissent sur nous, nous crions à Dieu. Mais quand nous n’avons aucun problème, nous lisons la Bible tout différemment et au lieu de chercher Dieu, nous nous posons la question : qu’est-ce que cela signifie, quel est le mot hébreu pour cela ?

C’est un défi que l’ennemi nous lance quand il nous dit : Où est ton Dieu ? Est-il vraiment vivant, peut-il t’aider ? Pour nous dans le royaume de Dieu, Dieu doit être vivant en tout temps !