5. Je me rappelle avec effusion de cœur quand je marchais entouré de la foule, et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête.
Où expérimentons-nous aujourd’hui le Dieu vivant ? Ne puis-je pas expérimenter Dieu toujours et partout ? Le Psaume 42 relate l’expérience d’un homme qui vivait entièrement pour la maison de Dieu et pour son dessein, et qui avait expérimenté Dieu avant tout dans sa maison. Dieu est indissociable de sa demeure et plus nous sommes pour l’Eglise, c’est-à-dire pour la maison du Dieu vivant, plus nous y expérimentons le Dieu vivant. Dans le Psaume 69, David décrit son zèle pour la maison de Dieu : «Car le zèle de ta maison me dévore » (v. 10).
Pour nous, l’Eglise ne représente pas en premier lieu une certaine doctrine ou vérité, mais elle est l’expression du Dieu vivant, qui habite ici et que nous connaissons. Il n’est pas seul, mais il s’avance à la tête de la foule vers la maison de Dieu.
Notre Seigneur n’est pas seulement notre Sauveur, il nous conduit aussi à la maison de Dieu. Il ne nous conduit pas n’importe où, mais il nous fait entrer dans la maison de Dieu. Cela devrait être aussi notre attitude : nous prêchons l’Evangile et nous amenons les gens dans la maison du Dieu vivant. Et pas avec une triste mine, mais au milieu des cris de joie et des louanges, car ici nous voulons contempler ensemble notre Dieu vivant. Comme le Psalmiste, nous venons pleins d’espérance : « Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? »