Vendredi 23 juin

Lecture: Jérémie 18 ; Actes 17

Les souffrances pour le royaume

Parce qu’il y est question du royaume, les premiers Psaumes du deuxième livre des Psaumes parlent beaucoup de toutes sortes de souffrances. Les gens du monde peuvent vivre comme il leur plaît, mais pas notre Seigneur. Les Juifs religieux étaient marqués par leurs traditions. Jésus était le seul à être complètement libre de toute cette tradition morte, issue de la religion de ce temps-là. Vivre parmi de telles personnes représentait certainement une souffrance pour notre Seigneur.

De nos jours, à l’école, beaucoup d’élèves fument, prennent même des drogues et mènent une vie charnelle, et si les jeunes frères et sœurs ne font pas comme eux, on se moque d’eux. Cela aussi est une souffrance au nom du royaume. Ils invitent nos jeunes en discothèque, mais ceux-ci ne les suivent pas, parce qu’ils désirent vivre pour le royaume de Dieu. Les incroyants peuvent faire ce qu’ils veulent, mais nous, nous ne le pouvons pas.

Du côté de la religion également, nous allons subir le rejet. De même qu’autrefois déjà, les religieux haïssaient et persécutaient le Seigneur, de même ils le feront aujourd’hui aussi avec son Eglise. Parce qu’ici nous disons la vérité et parce que nous vivons pour le royaume de Dieu, nous ne serons pas les bienvenus, mais nous devrons au contraire nous attendre à des persécutions et à des souffrances. Aussi devrions-nous être prêts à souffrir au nom du royaume.

Notre intention est d’amener le règne de Dieu sur la terre et non pas de nous révolter contre Dieu. Il ne faut donc pas nous effrayer quand nous rencontrerons toutes sortes de souffrances. Elles nous aident à crier au Dieu vivant, comme une biche soupire après des courants d’eau (Ps. 42:2).

Par nature, notre âme a peur de souffrir, car elle s’aime elle-même et ne désire pas souffrir. Mais nous pouvons apprendre à parler à notre âme, comme le Psalmiste : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme… » (Ps. 42:6, 12 ; 43:5).

Celui qui suit le Seigneur ne doit pas aimer son âme ni avoir pitié d’elle, mais il doit apprendre, au contraire, à la renier et à régner sur elle. Ne consolons pas notre âme avec nos propres mots, mais prenons la Parole du Seigneur et ordonnons à notre âme de mettre son espérance dans le Dieu vivant :

« Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu » (Ps. 42:6b).