7. Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire.
Le Seigneur n’écoutait que le Père et lui obéissait entièrement. Avoir une oreille pour le Seigneur et écouter la voix du Saint-Esprit en nous vaut mieux à ses yeux que beaucoup de sacrifices. Et Samuel n’a-t-il pas dit à Saül : « L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers » (1 Sam. 15:22). La désobéissance de Saül lui a coûté sa royauté, et non seulement cela : il perdit la présence de Dieu et finalement même son bon sens ; et Dieu dut le juger.
Notre obéissance est très précieuse aux yeux de Dieu, bien plus précieuse que beaucoup de ces choses que nous faisons pour lui. Nous accomplissons beaucoup d’œuvres pour Dieu, mais en grande partie, il ne les désire pas. Il recherche au contraire notre obéissance. Apprenons à obéir à l’Esprit. Plus nous allons de l’avant avec le Seigneur et gagnons en maturité dans la vie, plus nous aurons appris à obéir. L’obéissance est la marque de qualité de notre vie spirituelle.
8. Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi.
Dans Hébreux 10:5, il est dit : « Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. » La consécration du Seigneur était très concrète : « … tu m’as ouvert les oreilles… Voici, je viens… » et : « … tu m’as formé un corps ». Avec son corps, le Seigneur était tellement disposé à faire ce que Dieu voulait. Cela nous rappelle Romains 12:1, où Paul exhorte: « … à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu… ». Un sacrifice agréable à Dieu exige souvent une attente patiente, jusqu’à ce que nos oreilles aient entendu ce que Dieu veut, et cela n’est pas facile. Seul le Seigneur, pendant son ministère terrestre, était aussi fidèle à l’égard du Père.