Le livre d’Ezéchiel nous parle donc beaucoup de jugement, en particulier celui du peuple de Dieu. Le monde sera de toute façon jugé en fin de compte, mais le jugement commence par nous. A la suite du jugement, Dieu nous montre l’édification de sa maison – car Il n’abandonnera jamais son plan. Même si sa gloire a abandonné le temple et qu’il a été entièrement détruit et brûlé par Nebucadnetsar, Dieu veut le rebâtir. Dans Ezéchiel, nous voyons une édification extraordinaire, à partir du chapitre 40. L’appréciez-vous ? Il est vrai que ces chapitres sont sans doute parmi les plus difficiles à saisir de toute la Bible ; nous ne savons pas pourquoi Dieu a voulu qu’Ezéchiel les rédige de cette manière. C’est pourtant une révélation très importante.
« La vingt-cinquième année de notre captivité, au commencement de l’année, le dixième jour du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, en ce même jour, la main de l’Eternel fut sur moi, et il me transporta dans le pays d’Israël. Il m’y transporta, dans des visions divines, et me déposa sur une montagne très élevée, où se trouvait au midi comme une ville construite. Il me conduisit là ; et voici, il y avait un homme dont l’aspect était comme l’aspect de l’airain ; il avait dans la main un cordeau de lin et une canne pour mesurer, et il se tenait à la porte. Cet homme me dit : Fils de l’homme, regarde de tes yeux, et écoute de tes oreilles ! Applique ton attention à (ou : fixe ton cœur sur) toutes les choses que je te montrerai, car tu as été amené ici afin que je te les montre. Fais connaître à la maison d’Israël tout ce que tu verras. Voici, un mur extérieur entourait la maison de tous côtés. Dans la main de l’homme était une canne de six coudées pour mesurer, chaque coudée ayant un palme de plus que la coudée ordinaire. Il mesura la largeur du mur, qui était d’une canne, et la hauteur, qui était d’une canne » (Ez. 40:1-5).