Les chapitres 40 à 46 d’Ezéchiel sont le dernier exemple de ce que Dieu bâtit dans l’Ancien Testament. Ce temple n’a encore jamais été construit jusqu’à aujourd’hui. Ce sera le dernier et il se dressera durant le royaume des mille ans. Après le jugement, Dieu a montré au prophète cette merveilleuse vision de son temple.
« La vingt-cinquième année de notre captivité, au commencement de l’année, le dixième jour du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, en ce même jour, la main de l’Eternel fut sur moi, et il me transporta dans le pays d’Israël » (Ez. 40:1). Ezéchiel était très précis. Il savait exactement que cette année était la vingt-cinquième de la déportation, il connaissait également le mois et le jour. Si vous aviez fait partie des déportés, auriez-vous eu la persévérance de compter les années, les mois et les jours avec cette attention ? Ezéchiel savait aussi précisément depuis combien de temps le temple de Jérusalem avait été détruit, parce que ce n’était pas un détail insignifiant pour lui ; il aimait la ville et le temple de Dieu, aussi comptait-il les jours et les années avec exactitude. Le temps passé à cet endroit ne lui était pas indifférent. Il a certainement souvent demandé à Dieu : « Combien de temps encore devons-nous rester à Babylone ? », alors même que d’autres commençaient à s’y sentir à l’aise et n’étaient pas dérangés par l’idée d’y rester. Dans le cœur d’Ezéchiel, l’édification de Dieu était très importante.
Dites-vous au Seigneur : « Combien de temps faudra-t-il encore jusqu’à ce que l’édification soit achevée ? » Si je n’ai chaque jour que des critiques à formuler, croyez-vous que la gloire augmentera ? Mieux vaut tomber à genoux pour crier au Seigneur afin de lui rappeler de rendre son Eglise glorieuse.