Si parfois nous n’avons pas de paix, c’est parce que nous portons encore la chair empoisonnée par le serpent dans notre moi, peu importe depuis combien de temps nous sommes déjà dans l’Eglise. Nous ne sommes pas encore sauvés à la perfection, c’est pourquoi nous faisons encore des fautes. Nous avons donc besoin du Seigneur en tant que notre offrande pour les transgressions, afin d’être purifiés de nos actes, mais aussi de l’offrande pour le péché, afin que la racine soit traitée et que nous ne répétions pas les mêmes actions. Les Chinois disent qu’il ne suffit pas de tondre l’herbe, car elle repoussera au printemps ; il faut arracher la racine.
Nous ne confessons pas seulement nos péchés, nous offrons aussi l’offrande pour le péché, afin de mettre un terme à ce corps du péché, comme le dit l’Epître aux Romains (Rom. 6:6, 12). Sinon, nous ne faisons que couper sans cesse quelques feuilles qui repoussent sans interruption.
S’il y a deux offrandes – une pour les transgressions, une autre pour la nature du péché – c’est que la première purifie des péchés commis, et que la seconde traite la racine. Plus vous grandissez dans le Seigneur, plus vous recevez de lumière, plus vous êtes aussi effrayés par ce que vous découvrez en vous. Ne pensez pas qu’avec les années passées dans la vie de l’Eglise, vous n’avez plus besoin de ces deux offrandes !