Au début, sur le seuil de la porte, vous ne voyez encore que la surface, mais en passant devant les chambres des gardiens, ce qui est caché sous la surface est de plus en plus exposé. Qu’est-ce qui est le pire : ce qui est superficiel ou ce qui est caché ? Ce qui est caché est le plus grave ! Si vous souffrez seulement d’une carie, un traitement rapide chez le dentiste suffit, mais si le mal est plus profond, il nécessite en fin de compte de traiter la racine elle-même. Si vous continuez à négliger le mal, on devra à la fin vous ôter la dent ! Ainsi, plus nous entrons dans cette porte, plus nous sommes traités, guéris, sauvés, amenés à la perfection et transformés en l’image du Seigneur. Ne pensez pas que ce travail soit déjà terminé en vous. Si les frères et sœurs plus âgés commettent des fautes ou des péchés, cela cause plus de dommages dans l’Eglise que les fautes des jeunes gens ! Frères, plus nous mûrissons et vieillissons, plus nous devons aussi prier : « Seigneur, éclaire-moi, expose-moi, sauve-moi, pas seulement à cause de moi-même, mais à cause des saints, à cause de l’Eglise. » Si ce qui est caché en profondeur dans notre cœur n’est pas traité, cela peut causer de grands dommages.
C’est pourquoi les chambres des gardiens ne sont pas là pour la beauté de la porte et sa décoration, mais pour le traitement et la guérison de ceux qui entrent. En quelque sorte, les gardiens sont aussi des médecins. Un médecin expose la nature de la maladie afin de préparer le médicament approprié et nous guérir. Voilà pourquoi nous traversons de telles portes.
D’une part, nous sommes déjà entrés ; d’autre part, nous nous tenons dans le processus de traitement et de transformation, tout comme Paul, qui a couru la course jusqu’à la fin. Les portes nous parlent du salut, et dans la porte intérieure (qui est la continuation de la porte extérieure), nous voyons de plus en plus de transformation.