Reconsidérez toutes les dimensions de la porte, non pour les comprendre intellectuellement, mais pour les voir en esprit, et entrer dans la maison ! Car le point essentiel ici, c’est notre relation profonde et personnelle avec notre merveilleux Seigneur.
Le service à l’autel des parfums parle de notre service dans la prière ; nous offrons là de l’encens qui doit monter devant le Père pour sa satisfaction. Mais ce n’est pas tout ! Puisque c’est une table, c’est aussi l’image d’une merveilleuse communion que nous avons avec lui. Quand vous priez, que faites-vous ? Avez-vous vraiment de la communion avec le Seigneur ? Souvent nous prions ainsi : « Seigneur, il y a ici un problème ; à tel endroit, il y a tant de difficultés. S’il te plaît, aide ce frère et aide cette sœur. Et puis je cherche aussi un travail ; aide-moi à en trouver un bon. » Malheureusement, nous venons souvent uniquement pour parler au Seigneur de nos besoins. Ce n’est pas mauvais ! Mais cet autel dans la maison est aussi une table devant l’Eternel, parce qu’il veut y célébrer un festin avec nous : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apoc. 3:20). C’est une bonne chose que de prier ! Mais nous voulons aussi faire de la prière un tel souper avec le Seigneur. Trop souvent, nous prions sans avoir réellement de communion avec le Seigneur.
Il est vrai que d’une part, l’autel nous parle de la prière, mais il représente aussi une grande réjouissance. Quand nous venons au Seigneur, nous devrions avant tout partager avec lui un festin spirituel : « Seigneur, j’aimerais me réjouir avec toi à ta table ! Père, ayons de la communion ensemble ». Approchons-nous chaque jour du Père pour avoir une douce et merveilleuse communion avec lui ! Jean était un apôtre très âgé, quand il a écrit : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1:3). Nous voulons entrer dans cette communion.