Dimanche 27 août

Lecture: Ezéchiel 26 ; Ephésiens 3

Le Seigneur a prouvé qu’il est capable de régner. Il a tout vaincu, en particulier Satan, et il a accompli toutes les exigences de Dieu ; il a été entièrement obéissant au Père, il a accompli tout ce que la Parole dit. Même Pilate a dû reconnaître qu’on ne pouvait pas trouver de faute en lui. Il a vécu comme un homme parfait et jamais aucun péché n’a été trouvé en lui. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et il s’est assis sur le trône. Il est non seulement le Seigneur des seigneurs, mais aussi le Roi des rois (Phil. 2:9 ; 1 Tim. 6:15 ; Apoc. 17:14 ; 19:16). Pourquoi donc ne revient-il pas immédiatement pour régner ? Parce qu’il ne veut pas régner seul, et que son Corps n’est pas encore pleinement prêt. Quant à lui, il est déjà bien au-dessus de toute domination, autorité, et puissance, il a le nom qui est au-dessus de tout nom, Dieu a tout mis sous ses pieds. Combien il est qualifié pour régner ! Colossiens dit même qu’il est la Tête de toute autorité et domination (Col. 2:10). Mais il ne veut pas régner seul, il a besoin du Corps, de l’Eglise, qui est la plénitude de celui qui remplit tout en tous. Dieu l’a donné comme Tête sur toutes choses à l’Eglise (Eph. 1:22-23). L’édification de l’Eglise doit encore être achevée, et pour cela, le Seigneur doit encore beaucoup agir en nous.

Ezéchiel nous montre une construction, un bâtiment qui sera achevé durant le royaume des mille ans, mais il ne s’agit pas pour nous d’admirer une belle architecture à venir. Dieu veut plutôt que nous saisissions de quoi il s’agit vraiment. Ne perdez donc pas le but de vue ! N’ayez pas n’importe quel but, mais celui de Dieu ; ne développez pas des pensées bizarres. Tous les saints dans l’Eglise doivent saisir de quoi il s’agit en fait ! Nous ne sommes pas là uniquement pour écouter un message, nous devons voir clairement ce que Dieu veut nous montrer.

Lorsque le Seigneur a tellement opéré en nous par sa puissante vie de résurrection, comme nous l’avons vu plus haut, alors nous sommes en mesure de gravir les 10 degrés restants. D’abord 7 degrés, puis 8, puis 10 : n’est-ce pas une progression merveilleuse ? Ne voulez-vous pas y parvenir ? Ce lieu est-il le ciel ? Certainement pas ! Il est bon qu’en fin de compte nous entrions dans le saint des saints.