Nous avons déjà évoqué les 10 degrés à l’entrée du temple, tels que la traduction des Septante les mentionne, mais nous n’avons pas encore lu en détail le verset suivant : « Des chérubins et des palmes étaient sculptés sur les portes du temple, comme sur les murs (ou : sur les parois). Un entablement en bois (ou : cadre de porte) était sur le front du vestibule en dehors » (Ez. 41:25).
Dans les portes à l’entrée de l’enceinte du temple, nous n’avons vu que des palmes, mais ici nous voyons aussi des chérubins, qui représentent la gloire de Dieu, tout comme dans Ezéchiel 1 et 10. Dans les portes extérieures et intérieures, nous voyons surtout le salut, la puissance du Seigneur et sa vie de résurrection ; lorsque nous arrivons au temple lui-même, dans la maison, la gloire de Dieu commence à nous apparaître.
Pour cet entablement (ce cadre) de bois, la Parole emploie dans Ezéchiel 41:25 le même mot que celui utilisé pour le bois dans Deutéronome 21:23, un verset que Paul cite dans Galates 3:13. Ces trois versets nous montrent ensemble que le cadre de bois à l’entrée du temple nous parle de la malédiction que le Seigneur Jésus a portée pour nous à la croix : « Son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne pour héritage... Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Deut. 21:23 ; Gal. 3:13). Dès l’entrée du temple, nous devons immédiatement nous rappeler que c’est uniquement par lui, qui a porté notre malédiction et nos péchés, que nous parvenons à cet endroit. C’est notre seule qualification. Non seulement il est mort pour nous, mais il est devenu malédiction à notre place, alors qu’en fait, c’est nous qui étions sous la malédiction et devrions mourir et subir le jugement de Dieu. En voyant cela, combien nous apprécions tout ce que Dieu a fait pour nous ! Nous ne pourrons jamais assez le louer pour toutes ces raisons, en particulier lorsque nous célébrons à la Table la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.
Dans l’Apocalypse, nous voyons que le trône de Dieu est aussi celui de l’Agneau ; autrement dit, nous apprécierons jusque dans l’éternité la mort du Seigneur pour nous. Nous pouvons vraiment louer le Seigneur pour une aussi merveilleuse entrée.