Si le Seigneur doit nous dire : « Ecoutez la parole de l’Eternel, chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe! » (Es. 1:10), c’est tout sauf une bonne nouvelle ! C’est une parole sévère. Dieu était fatigué de tout ce qu’ils faisaient extérieurement. « Que m’importe la multitude de vos sacrifices ? dit l’Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux ; je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : j’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées ; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités » (v. 11-13). Dieu ne supportait plus ces pratiques purement extérieures. Sa patience à l’égard de telles choses n’est pas illimitée ; nous nous trompons si nous pensons qu’il les supporte sans fin. Si nous fixons parfois des limites, combien plus Dieu. « Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang » (v. 15) : nous devons prier avec des mains saintes. Ce verset décrit notre attitude lorsque nous prions. Ce serait une folie de chercher à dissimuler quelque chose devant Dieu ; de toute façon, il voit tout. Si nous faisons du théâtre, si nous nous présentons devant lui comme si tout était en ordre, nous allons mettre sa patience à l’épreuve. Il vaut mieux avoir l’attitude du publicain dans Luc 18 : « O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » (v. 13). Nous repentir et confesser nos péchés est une bonne manière d’être guéris.