En tant que Roi, il veut exercer son autorité sur son peuple. Dans l’ancienne alliance, il s’agissait du peuple terrestre, Israël. Dans la nouvelle alliance, c’est nous qui sommes son peuple, la réalité de la Sion céleste. Chacun a la responsabilité de se demander : « Est-ce que le Seigneur règne vraiment sur moi ? » Nous arrive-t-il de prier : « Seigneur, règne en moi et dans ma famille aujourd’hui, sois mon Roi en réalité, j’aimerais que mes pensées, mon cœur, mes émotions et toute ma vie soient sous ton autorité » ? Tous les croyants savent que Jésus-Christ est la Tête du Corps ; mais qui détient vraiment l’autorité dans l’Eglise ? Qui interroge vraiment le Seigneur quand il faut prendre une décision ? Et dans vos affaires privées, de qui dépendez-vous ? Il est facile de s’approcher d’un frère pour demander conseil, et vous recevez certainement une réponse immédiate. Si vous interrogez le Seigneur, vous devez peut-être attendre la réponse un peu plus longtemps ! Le problème, c’est que nous pouvons finir par faire ce que les hommes nous conseillent et pas ce que le Seigneur veut. Pourtant c’est son nom : le Conseiller ! Qui pourrait nous donner de meilleurs conseils que lui ?
Son œuvre de rédemption ne s’achève pas avec notre salut initial. Le but de notre salut, c’est le royaume de Dieu ! Le Seigneur veut bâtir son royaume avec nous. Autrefois, le peuple d’Israël a refusé que Dieu soit son roi, et nous chrétiens, en le remplaçant par des conseillers humains, nous refusons en pratique qu’il soit notre Tête. Finalement, plus personne ne s’adresse à lui. Pourtant, Paul insiste clairement dans Colossiens : « Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col. 2:3). Auprès de qui allez-vous chercher la sagesse ? Auprès d’une école biblique ou d’une faculté de théologie ? Beaucoup commencent leur cursus de théologie croyants et le terminent athées… C’est une tragédie. Pourquoi ne voulons-nous pas plutôt venir directement au Seigneur ?